
Cela fait si longtemps que je rêve d’étudier à la Sorbonne, et me voilà inscrit à l’université d’été de cette vénérable institution, fondée en 1257 par Robert de Sorbon, et dirigée au 17è siècle par Richelieu.
Tous les ans, pendant quatre semaines, au mois de juillet, la Sorbonne accueille des étudiants du monde entier!
Des cycles de cours, d’une semaine chacun, regroupés par thèmes, sont proposés aux étudiants. Des visites, des conférences sont aussi offertes, les après-midis ou le soir.

Les cours, d’une durée de 3 heures, sont dispensés à la Maison de la Recherche, une des nombreuses annexes de l’université, située rue Serpente, à deux pas de la place Saint-Michel, au coeur du Quartier latin.

En ce début de session, nous ne sommes que quatre, venus de l’Espagne, du Brésil, de l’Australie et du Canada, à être inscrits au cycle 3, « Engagements et Résistance« , un survol des différentes formes d’engagement de la fin de l’Antiquité aux révoltes populaires du 16è au 18è siècle. Le cours comprend aussi un volet sur l’engagement, au théâtre, chez les femmes et chez les intellectuels, aujourd’hui. Le sujet est passionnant.

Vu la température – le thermomètre est monté mercredi à Paris jusqu’à 39 degrés – l’ambiance, dans les classes, est décontractée; chaque professeur distille, à sa façon, son enseignement.
Certains, raides et concentrés, parlent rapidement derrière le micro sans trop se soucier si les étudiants suivent ou non leurs propos. Ils sont, heureusement, minoritaires. Les autres, souriants, avenants, prennent le temps de partager et invitent, encouragent les étudiants au dialogue et aux échanges.
Le contenu des cours est très riche, le niveau remarquable.
Merci à Nathalie Duval, Sophie Marchand et Catherine Helbert, vos cours ont été exceptionnels!

Cela passe vite, une semaine!

La première session de l’université d’été a pris fin vendredi. Autour d’une table bien garnie, chacun des étudiants a reçu un certificat attestant de sa participation au programme.
Cela a été une belle expérience, et je reviendrai!…
D’ici là, retour à Belleville… avant de partir, le 11 juillet, pour trois semaines, au Pays basque et dans les Pyrénées…





