Quoi de mieux que marcher au grand air pour combattre ce satané virus?

Mardi 12 juillet, 8h du matin, étape #8 entre Le Pech et Cahors, en compagnie d’Alice, du Jura et de Sylvie, de la région lyonnaise, toutes les deux croisées et recroisées sur le GR65 depuis Figeac. J’achève ce matin-là le premier (136 kms) de mes deux tronçons de marche vers les Pyrénées.
Dormir le soir à la campagne, au son des grillons, dans une belle et grande chambre qui sent la lavande. Après avoir dîné, à l’extérieur, autour d’une bonne table. Tout cela est aussi fortement recommandé.

Randonneurs belges, canadiens et français réunis autour de la table des « Volets Bleus » à Decazeville, le mardi 5 juillet, après ma première étape.

Au menu à Decazeville ce soir-là, un savoureux plat d’aligot accompagné de porc et de légumes. Merci, Hervé!
Me voilà depuis hier de retour à Nogaro, dans le Gers, après huit étapes (et une courte halte à Cahors) où tout s’est déroulé à peu près comme prévu, malgré la canicule qui sévit en ce moment dans le sud-ouest de la France.

Soulignées en bleu, les étapes de mon trajet le long du GR65 entre Conques (à droite de Decazeville, en Aveyron) et Cahors.
Quelle aventure depuis mon départ du Puy-en-Velay, en Haute-Loire!

Les tours de l’abbaye Sainte-Foy, dans la commune de Conques, en Aveyron. C’est à partir de Conques – où je m’étais arrêté au printemps 2018 – que je reprends cet été le chemin de Compostelle jusqu’aux Pyrénées.
Lundi 4 juillet
Agréable surprise en arrivant à 14h à l’Abbaye Sainte-Foy de Conques. On m’attribue, à l’accueil, « la chambre de l’évêque » (la chambre 14), l’une des plus spacieuses, dotée d’une grande salle de bains, d’une vue imprenable sur la ville et sur les pèlerins qui partent le matin sur le chemin.
Je m’attendais à une forte affluence et nous sommes à peine une quarantaine à loger ce soir-là à l’abbaye. « Période creuse », me dit-on. Les vacances scolaires n’ont pas encore commencé. Et on annonce, pour les prochains jours, une météo quasi caniculaire. Me voilà averti.

Sous la fenêtre de ma chambre, les premiers pèlerins quittent l’abbaye Sainte-Foy de Conques vers 7h15, mardi matin, 5 juillet.
Autre surprise le lendemain matin, au petit-déjeuner. L’un des anciens du monastère, le père Jean-Daniel me demande s’il peut s’asseoir à ma table. La plupart des pèlerins sont déjà partis et je mange seul, sereinement. Mais comment refuser?
– « Vous avez la chambre 14?, me dit–il, Christian Bobin avait la même. Il a écrit un livre ici ».
Sourire aux lèvres, le père Jean-Daniel m’apprend que l’écrivain logeait, lui, chambre 14, au luxueux hôtel Sainte-Foy, situé juste en face de l’abbaye.
Quelle coïncidence! J’ai beaucoup lu et aimé, autrefois, les livres de Christian Bobin, qu’une amie, Marianne, m’avait fait connaître, à Dalat, au Vietnam. Je le lis moins maintenant.
La conversation s’engage. Le père m’interroge sur Haïti, me parle des péripéties de son récent pèlerinage à Compostelle, « effectué en civil », me confie-t-il. Il me donne son avis sur deux ou trois hébergements où il a dormi, dans l’Aveyron et dans le Lot.
Puis, sans crier gare, il me souhaite bon chemin et me laisse, en citant cette phrase énigmatique du prophète Isaïe:
« Si tes péchés sont écarlates, ils deviendront blancs comme la neige, s’ils sont rouges comme la pourpre, ils deviendront blancs comme la laine. »
Quelle curieuse façon de prendre congé! Qu’est-ce que tout cela veut bien dire?
Est-ce un signe? Si oui, comment dois-je l’interpréter?

Le père Jean-Daniel est organiste et libraire à l’abbaye Sainte-Foy de Conques depuis trente ans. Il joue aussi de l’accordéon. Marc, à ses côtés, vit à Sète. Il est hospitalier et bénévole à l’abbaye quelques semaines par an.
Mardi 5 juillet
Première étape sans histoires (19 kms) entre Conques et Decazeville, en Aveyron. Je suis très heureux de retrouver le chemin et je chemine allègrement. Très peu de pèlerins sur la route. Malheureusement, deux heures environ après avoir quitté Conques, déjà, beaucoup de « goudron » sur le GR65.
(Le « goudron« = les parties du chemin effectuées sur ou à côté d’une route cantonale ou départementale goudronnée).

Entrée du village de Noailhac, la première commune après Conques sur le tracé du GR65, en Aveyron. Le paysage est magnifique!

Entre Noailhac et Decazeville, le mardi 5 juillet. Température: 27 ou 28 degrés en début d’après-midi.
Quarante minutes environ avant l’arrivée à Decazeville, une scène inattendue. J’aperçois au loin, en plein soleil, une jeune femme, enceinte, accompagnée de trois enfants. Je m’approche, surpris et je leur demande s’ils ont besoin d’eau ou de nourriture.

Sur le GR65 avant Decazeville, le 5 juillet
La jeune femme est accrochée à son téléphone. Elle parle à son mari. Elle m’explique que la famille effectue sur le chemin un pèlerinage, longuement planifié, avec un âne, qui transporte leurs bagages. L’âne, ce matin, sur la route, a brusquement refusé d’avancer. « Il a eu peur de son ombre » me dit un des enfants, stoïque sous le soleil. Le papa est reparti, en quête d’un autre âne et doit bientôt rejoindre sa famille sur le GR65.
J’ai revu par hasard la famille, la mine déconfite, le lendemain, à Livinhac-le-Haut. Ils m’apprennent que le second âne a quitté leur gîte et a pris la fuite, en pleine nuit. Ils ont passé la matinée à le rechercher. L’ont retrouvé. Mais, épuisés, ils abandonnent leur projet. Et rentrent chez eux.
On n’a plus les ânes qu’on avait. Ou les ânes se sont peut-être donné le mot. Ils exigent maintenant de meilleures conditions de travail et un congé automatique les jours de grande chaleur.
Mercredi 6 juillet
Pendant cette deuxième (courte) étape entre Decazeville et Montredon (11 kms), je quitte le département de l’Aveyron pour le Lot.
Au revoir Decazeville! J’ai beaucoup aimé m’arrêter ici. Malgré la chaleur, j’ai pu un peu visiter la ville. Et j’ai rencontré, aux « Volets Bleus« , de solides et sympathiques compagnons de route!

Vue partielle de Decazeville, le mercredi 6 juillet. On m’avait annoncé à Conques une ville presque morte, à l’abandon, à l’agonie. J’ai plutôt découvert à Decazeville un village ouvert, actif, accueillant. Et des riverains qui travaillent sans relâche pour poursuivre la mue de cette ancienne cité minière.
Premier petit pépin, malheureusement, en quittant Decazeville. Je ressens une légère douleur au pied. Sur le bord de la route, j’enlève mes chaussures et je découvre une ampoule, au niveau du talon droit. La première en trois saisons sur le chemin! C’est complètement inattendu. Le résultat sans doute du trajet à vive allure effectué la veille entre Conques et Decazeville. Que faire? Je suis absolument seul sur le chemin.
Je décide de poursuivre, en boitant un peu, ma route vers Livinhac-le-Haut, 4 kms plus loin.

En traversant le Lot, on aperçoit le clocher de l’église au sommet du village de Linvinhac-le-Haut
Arrivé au village, je m’arrête à l’unique terrasse de la commune et commande un café. Discrètement, j’examine de plus près cette irritante ampoule. A deux pas de la terrasse, je repère une petite épicerie-dépôt-de-pain-point-poste. Le commerce vend aussi des articles de premiers soins. J’achète une boite de pansements.
En revenant clopin-clopant à ma table, quelle surprise de croiser les trois randonneuses québécoises qui logeaient la veille comme moi aux « Volets Bleus« , à Decazeville. Nous avions commencé à sympathiser autour de la table du souper.
Spontanément, elles s’arrêtent, ouvrent leurs sacs et partagent avec moi, amicalement, des produits pour soigner les ampoules. Elles m’offrent des conseils. Quelle gentillesse, quelle générosité! Symbole de la magie et de l’entraide qu’on retrouve sur le chemin.
J’ai sagement suivi leurs suggestions. Et j’ai pu, sans trop de mal, poursuivre ma route jusqu’à Montredon, terme de ma deuxième étape.

Le balisage du GR65 est impeccable dans l’Aveyron et dans le Lot
Montredon où, à mon grand étonnement, j’ai retrouvé mes trois anges gardiens – qui avaient, à la dernière minute, décidé de modifier leurs plans. Elles logeraient, ce soir-là, sur le chemin, dans le même hébergement que le mien!

Madeleine, Linda et Louise, mes trois fées et infirmières du Québec, dans le magnifique jardin de nos chambres d’hôtes, à Montredon, dans le département du Lot, le mercredi 6 juillet. Merci infiniment à toutes les trois!
Jeudi 7 juillet et vendredi 8 juillet
Aucune difficulté le lendemain pendant mon trajet entre Montredon et Figeac (19kms). Par précaution, je suis passé par une pharmacie. Ai reçu d’autres précieux conseils et, grâce aux pansements, mon ampoule ne me cause pratiquement plus de gêne.
Je retrouve avec plaisir, avant Figeac, le GR65 qui sinue entre les fermes, en territoire agricole. Nous approchons de la région du Quercy. Et il fait de plus en plus chaud!

Quelques kilomètres avant l’arrivée à Figeac, le jeudi 7 juillet
Nouvelle étape le lendemain, entre Figeac et Le Puy-Clavel (20 kms)

Vendredi 8 juillet, 8h30. Quatrième étape entre Figeac et Le Puy-Clavel, dans le département du Lot
J’ai quitté les abords de Figeac sans trop de regret cette fois. Je n’étais déjà plus habitué aux bruits de la ville, à la circulation automobile, aux ronds-points, aux feux rouges. Et j’ai repris, soulagé, le chemin vers Le Puy-en Clavel.

On retrouve dans le Quercy de petites cabanes de pierre sèche, comme celle ci-dessus. On les appelle des « casselles ». Bâties sans aucune charpente, elles servaient jadis d’abris aux bergers, à leurs moutons, on y remisait aussi le foin.

Sur le GR65 entre Figeac et Le Puy-Clavel, le vendredi 8 juillet
Gros coup de cœur en chemin en arrivant au village de Faycelles. La commune est baignée de soleil. De petites rues fleuries grimpent vers une place ombragée au coeur du village. Voilà un bel endroit où s’arrêter quelques jours! Peut-être lors d’une prochaine randonnée, avant de parcourir la voie du Célé, toute proche?

Un chemin soigneusement entretenu mène au sommet du petit village de Faycelles (700 habitants). Une belle découverte!
En quelques heures, j’ai avalé les 20 kms entre Figeac et Le Puy-Clavel. La plus belle étape de mon périple jusqu’à présent. Une partie de ce trajet est classée au patrimoine de l’UNESCO.
Après avoir quitté Figeac à 7h30, je suis arrivé au Puy-Clavel, à 13h45. Six heures quinze de marche. Et je suis à peine fatigué. J’ai trouvé mon rythme de croisière. Mon ampoule au talon a pratiquement disparu.

Sur le GR65 entre Le Puy-Clavel et le Mas de Games, le samedi 9 juillet.
Samedi 9 juillet
Etape beaucoup plus difficile le lendemain entre Le Puy-Clavel, Cajarc et le Mas de Games, un hameau situé près du village de Limogne-en-Quercy. Près de 27 kilomètres à parcourir. Ma plus longue étape en trois saisons sur le GR65.

La ville de Cajarc, au loin, sous un soleil ardent
J’ai souffert ce jour-là. Pesté contre la chaleur et les multiples, interminables tronçons de goudron qui attendent le randonneur, après avoir traversé Cajarc. Cajarc, lieu de naissance de Françoise Sagan, où je me suis arrêté un moment pour déjeuner, au bord du Lot.

Un moment de calme au bord du Lot, à Cajarc, le samedi 9 juillet
Et j’ai ensuite repris le chemin, jusqu’au

Le nom du hameau, situé un coeur du Quercy, est complètement inattendu! A priori, il n’y a aucun lien avec la ville des hauts plateaux du centre du Vietnam où j’ai vécu pendant deux ans. Personne dans la région n’a pu me renseigner sur l’origine du nom de ce hameau qui ne compte que 4 ou 5 bâtiments.
puis jusqu’au Mas de Games où j’ai rencontré un personnage étonnant!

Lionel B. tient avec son épouse depuis vingt ans l’un des hébergements les plus confortables du GR65. La maison est somptueuse.
C’est au retour d’un long voyage au Québec, au milieu des années 70, que Monsieur B. décide de quitter la région parisienne. Il vient s’établir dans le Quercy où il observe, apprend puis rénove, peu à peu, minutieusement, quelques-unes des anciennes demeures de la région. Il en fait son métier.
Merci, Monsieur B. pour cette halte inoubliable. Pour les conversations et vos observations sur le Québec. Les quatre randonneurs/euses présents ce soir-là n’oublieront pas de sitôt l’un des plats servis chez vous. Deux grandes assiettes de saucisses de canard, cuites dans la graisse d’oie! Nous voulons la recette!

Le GR65 entre Mas de Games et Varaire, le dimanche 10 juillet. Cette partie du chemin passe aussi par

le village de Limogne-en-Quercy où se tient tous les dimanches

un grand marché réputé pour ses truffes, l’or noir du Quercy! On entend, dans le village, beaucoup parler anglais.
Les deux étapes qui ont suivi – le 11 et le 12 juillet – sont passées en un éclair!
Chaque jour, sur le chemin, la température monte d’un cran.

Au Mas de Gascou, entre Varaire et Le Pech, le lundi 11 juillet

Aux abords du village de Le Pech, une douzaine de kilomètres avant Cahors
Après 136 kms de marche, j’ai retrouvé, ému, fier, heureux, le mardi 12 juillet, la ville de Cahors.

Arrivée à Cahors, inédite pour moi, par les collines situées au nord du Mont-Saint-Cyr, sur le sentier du GR65.
La première partie de mon projet est maintenant terminée!

Un petit navire vogue sur le Lot, sous le pont ferroviaire, à Cahors
Bonne excuse pour visiter, le lendemain, jour de repos, l’une des bonnes tables de la ville.

Sauté de canard à l’orange, purée de pommes et carottes maison, bistrot Gambetta, à Cahors, le mercredi 13 juillet.
Et, comme prévu, j’ai repris, le 14 juillet, le jour de la Fête nationale, le train pour Auch (via Toulouse) puis le bus jusqu’à Nogaro, dans le département du Gers. Merci à la SNCF qui n’était pas en grève ce jour-là!
Nogaro où je suis retourné ce midi, presqu’en pèlerinage, au restaurant Chez Quentin, déguster la cuisine qui m’avait tant plu lors de mon premier passage ici, au printemps 2019.
Le restaurant n’a pas bougé. Et je me suis, encore une fois, régalé!

Salade de chèvre chaud, suivie

d’un fondant de veau, sauce basquaise, accompagné de pommes vapeur, restaurant Chez Quentin, à Nogaro, le vendredi 15 juillet.
Il faut conclure.
Il me reste neuf étapes – et environ 189 kms – avant de rejoindre Saint-Jean-Pied-de-Port, le 25 juillet.
Les 3 ou 4 prochaines étapes promettent d’être… intéressantes! On attend 40 degrés demain, samedi 16 juillet, dans le sud-ouest de la France, et un pic de chaleur de 41 ou 42 degrés, dimanche et lundi.
Comme la plupart des randonneurs (et nous sommes, malgré la canicule, encore nombreux sur le chemin), j’ai dû changer mes habitudes. Départ au lever du jour demain, à 6 h, pour Barcelonne-du-Gers. Une étape de 25 kms.
Mon objectif est d’arriver chaque fois à destination autour de midi ou 13 heures (au plus tard) avant la chaleur suffocante de l’après-midi.

Sur le GR65 entre Le Puy-Clavel et Mas de Games, le samedi 9 juillet.
Malgré cet épisode de canicule, je suis très heureux d’être de retour sur le chemin de Compostelle!
Je vis chaque jour une expérience, une aventure inoubliables!
Les rencontres sur le chemin, le partage, l’écoute, le silence, l’apprentissage. Tout cela est si précieux, inestimable.
Dans dix ans, à 75 ou 76 ans, il me sera sans doute beaucoup plus difficile de réaliser ce type de projet. Et dans dix ans, pourra-t-on encore marcher sur le chemin de Compostelle, l’été?
Si la température dépasse la barre des 40 ou 41 degrés dans les prochains jours, quelle sera la température dans le sud-ouest de la France, l’été, dans dix ou quinze ans?
Quelle sera la température à Vancouver, à Montréal, à Port-au-Prince?
J’ai la chance aujourd’hui d’être en super forme, physique, mentale. Je dors bien. J’ai la pêche!
C’est le moment.
Allons-y!

Avec mes compagnons de route (John, au milieu) le mardi 12 juillet

deux heures environ avant l’arrivée à Cahors
Bon été à tous!
Cher Max,
Quelles belles histoires et quelles rencontres épatantes! Et la nourriture, si appétissante! Mes yeux sont rivés sur ces belles photos. Merci pour le partage. Bonne continuation sur le chemin, malgré la chaleur!
Merci Vancouveroise! Cette randonnée le long du GR65 a été une merveilleuse aventure!
Je t’envie, je t’envie!!! Tout d’abord pour les beaux paysages et ensuite pour les bons petits plats!!!!
Alors comme ça, tu n’as pas cherché ma statue à Decazeville, ma ville natale???😆
Bonjour Josiane, j’ai cherché ta statue bien sûr en arrivant à Decazeville et je ne l’ai malheureusement pas trouvée. Je suis allé à l’église, le curé m’a dit que le projet de statue avait été récemment débattu et approuvé au conseil municipal. « Ce n’est qu’une question de temps », m’a-t-il dit. Il faut contacter la mairie.
Quelle chance d’avoir de l’aide si facilement, Max.
Bonne route, et prudence !
Allo Ben. Je suis arrivé à Saint-Jean-Pied-de-Port hier après-midi! J’ai terminé et réussi mon projet! Tout va bien. Merci pour ton soutien. Bon retour vers le Canada!
La canicule ajoute une épreuve de plus… et tu gardes la forme , avec la même fringale de découvertes, bons petits plats et rencontres superbes; bravo Max!!
Merci Christiane de m’avoir accompagné tout le long du chemin! Tes mots d’encouragement et ton amitié m’ont beaucoup aidé. Merci infiniment. En espérant te revoir bientôt!
Longue vie à celui qui a dormi dans la « la chambre de l’évêque » à Conques !! Avec la canicule qui sévit en France en ce moment, la prudence voudrait que tu prennes plus de temps entre les étapes à venir.
Allo Alix, j’ai vaincu la canicule, ai terminé mon projet et je suis maintenant confortablement installé à Paris, dans un studio calme et ensoleillé, près du cimetière du Père-Lachaise, dans le 20è arrondissement. Je suis super content d’avoir réalisé cette belle randonnée! Prochain projet de balade en France: la voie du Célé, entre Figeac et Cahors. Il faut compter environ 6 jours de marche. On s’en reparle?
Première moitié du parcours accomplie, et avec une seule ampoule, bravo Max ! Je suis étonnée que tu n’en aies pas eu d’autres, vu la longue distance parcourue à chaque étape et la température caniculaire qui ne cesse de grimper, mais c’est tant mieux. Les rencontres se suivent et ne se ressemblent pas, mais elles contribuent toutes à enrichir ton expérience sur le « Camino ». L’aventure de cette famille en proie aux caprices d’ânes récalcitrants m’a rappelé le film « Antoinette dans les Cévennes » … c’est évidemment moins drôle en réalité qu’à l’écran !
Je vois que tu ne te laisses pas abattre et que tu as non seulement bon pied, bon oeil, mais aussi bon appétit et une affinité particulière pour la gastronomie locale … tu n’avales pas que des kilomètres !
Bonne continuation pour la suite et marche à l’ombre !
Merci infiniment Annie pour ton soutien et tes encouragements! Comme je l’ai écrit plus tôt, cette longue randonnée entre Le-Puy-en-Velay et les Pyrénées, environ 740 kms, est maintenant terminée. Cela va me prendre un moment avant de trier tout ce que j’ai vu et vécu pendant ces trois saisons sur le GR65. Une chose est sûre. Cela en valait vraiment la peine! Je vois que le soleil est finalement arrivé à Vancouver! Profitez-en bien!
Feeding your soul and body… lovely moments of surprise, fortitude, pride, cuisine, presence of wonder…
Impeccable, Max!
Allo, c’est l’heure du pastis! What a great byline! It shows that you too are deeply immersed in « la culture du midi »! Enjoy your time in southern France! We need to compare notes when we get back on the west coast! And travel tales. And tips. Such as, where can we buy authentic French butter in Vancouver? Stay safe and don’t overindulge on the pastis!