
L’une de mes premières rencontres sur l’île de Hiva Oa, le lendemain de notre arrivée, le mardi 27 décembre. Madeleine, née à Ua Pou, prépare pour un baptême l’autel de l’église du village de Taaoa (200 habitants), situé à 7 kms à l’ouest d’Atuona. Les routes de l’île étant très escarpées, j’ai rejoint le village en vélo électrique. SVP voir la carte ci-dessous.

Un client devant la boulangerie de Roger et Viviane, à Atuona, le samedi 31 décembre. Les tatouages aux Marquises étaient autrefois intimement liés au rang et à la fonction d’un individu au sein de la communauté. Les tatouages indiquaient sa profession, ses habiletés spécifiques, ses croyances.

Autres sourires chaleureux, le mercredi 28 décembre, en arrivant en bateau au quai de Hapatoni, un bourg d’environ 80 habitants sis sur la côte ouest de l’île de Tahuata.

L’archipel des îles Marquises. Soulignée en orange, l’île de Nuku Hiva où nous avons séjourné du 16 au 26 décembre. En vert, dans le groupe sud des Marquises, les îles de Hiva Oa et Tahuata.

En vert, quelques-unes de nos haltes sur l’île de Hiva Oa (2 500 habitants) et sur l’île de Tahuata, 750 habitants – la plus petite île habitée de l’archipel. Depuis Atuona (mal orthographié sur la carte), il faut compter une bonne heure de traversée pour rejoindre Tahuata. Notre pension est située au-dessus du village d’Atuona, la commune principale d’Hiva Oa. C’est à Atuona qu’ont vécu autrefois Paul Gauguin et Jacques Brel. Ils reposent tous les deux au cimetière du village. Voir plus bas.

Du balcon de notre pension, le soleil se lève au-dessus de la baie d’Atuona, le samedi 31 décembre. Le mont Temetiu, haut de 1213 mètres, surplombe la baie. Les bâtiments sur la droite (toits verts) abritent le musée Gauguin et l’espace culturel Brel.

Diana à la table du petit-déjeuner sur la terrasse de notre pension à Atuona.
Comment conclure cette série d’articles sur notre voyage de deux mois en Polynésie française?
Un périple qui nous a emmenés dans trois des cinq archipels du territoire – les Îles de la Société, les Tuamotu, les Marquises. Et dans neuf îles, toutes bien différentes: Tahiti, Moorea, Huahine, Maupiti, Bora Bora, Tikehau, Nuku Hiva, Hiva Oa et Tahuata.
Nous avons vécu ici au soleil, dans ces îles lointaines, pépites du Pacifique Sud, une expérience i-n-o-u-b-l-i-a-b-l-e!
Inoubliable en grande partie à cause des gens merveilleux – « nos anges gardiens », dit Diana – que nous avons croisés et rencontrés sur notre chemin.

Françoise, l’une des nombreuses artisanes de Hiva Oa, accompagnée de ses enfants, à Atuona, le vendredi 30 décembre. La famille vit à Puamau.
Leurs sourires, leur accueil, ont guidé et éclairé notre séjour.

Diana en compagne de Gilda, Tiae, Tama et V. à leur domicile, au-dessus d’Atuona, le mardi 3 janvier
J’aimerais ici les remercier. Les saluer. Leur rendre hommage.
Tout en partageant quelques-unes de nos aventures et rencontres à Hiva Oa!

Livraison matinale de thon rouge à notre pension, à Atuona, le jeudi 29 décembre. Les deux jeunes filles sont cousines et travaillent en famille avec les pêcheurs qui reviennent tôt le matin au port d’Hiva Oa – Photo: Diana

Une famille au village de Puamau situé à une heure trente de route à l’est d’Atuona.
Vu la taille et la topographie de l’île, j’ai dû me résoudre ici à rejoindre – une fois n’est pas coutume – deux groupes d’excursions. Impossible de sillonner les routes d’Hiva Oa en scooter. Les pistes de l’île sont de véritables montagnes russes, bien trop accidentées pour un petit moteur 50cc – comme en témoigne l’image ci-dessous.

Aperçu de la piste qui dévale les falaises et sinue entre les localités de Hanaiapa et Nahoe, sur la côte est de Hiva Oa, le lundi 2 janvier.
Il a aussi été beaucoup plus simple de rejoindre et visiter l’île de Tahuata dans le cadre d’un voyage organisé. J’ai dû m’adapter.

En compagnie de Teiki (à droite) et d’une équipe aguerrie d’hommes de mer, grand départ le mercredi 28 décembre

pour l’île de Tahuata. Nous sommes une quinzaine, répartis en deux groupes. Ambiance de fête à bord des deux navires!

Il nous faudra une bonne heure pour rejoindre le quai du petit bourg d’Hapatoni. Population, 80 habitants

Dès notre arrivée, accueil au village, au son des tambours…

et des sourires curieux des résidents comme celui de Mau
La production du coprah sur l’île ayant au fil des ans considérablement diminué, Hapatoni vit aujourd’hui de l’artisanat. Deux fois par an, un groupe de villageois se rend à Tahiti afin d’exposer et de vendre les oeuvres réalisées dans le hameau, comme celles ci-dessous.

Aux Marquises, la plupart des bijoux (bracelets, boucles d’oreilles, pendentifs, colliers) sont réalisés à partir d’ossements de boeufs ou de « cochons » (comme on les appelle ici) – os qui sont patiemment travaillés, polis puis sculptés…

Israëlla vend à Hapatoni quelques-unes des pièces créées par les membres de sa famille

Après la visite du village, leçon d’histoire sur les Marquises offerte par notre guide, Brian O’Connor. La famille de Brian, d’origine irlandaise, réside aux Marquises depuis plusieurs générations.

Nous reprenons un peu plus tard le bateau afin de déjeuner, au nord de Hapatoni, au village de Vaitahu. SVP voir la carte plus haut. Autour de la table, au son des ukélélés, concert impromptu de chansons traditionnelles marquisiennes. Brian, à gauche, est accompagné de son frère, Pifa, au centre. Pifa est aussi, à ses heures … policier, à Atuona.

Poerani, résidente d’Atuona, accompagne notre groupe, le mercredi 28 décembre
Notre journée à Tahuata se termine par une longue et magnifique baignade à la plage Hanamoenoa, située à une vingtaine de minutes de bateau au nord du village de Vaitahu.

La plage Hanamoenoa, sauvage, bordée de cocotiers, au coeur des Marquises, le mercredi 28 décembre.

Retour à bord, en compagnie de Teiki. La pluie et l’hiver canadien sont bien loin! Bonus, il n’y a pas ici (comme à Tikehau) de petits requins à pointes noires pour gêner les baigneurs!

Plaque commémorative posée à Vaitahu, le bourg principal de l’île de Tahuata
Deuxième excursion bien différente – et fascinante – le lundi 2 janvier.
En compagnie de 3 autres visiteurs – un jeune couple allemand, en lune de miel, et Tehihi, responsable des finances à la mairie de Nuku Hiva – nous partons avec notre guide Brian O’Connor à la découverte de l’histoire des premiers Marquisiens.
Nous souhaitons voir et admirer quelques-uns des vestiges que les premiers Marquisiens ont laissé sur l’île – notamment les « tikis », des statues de pierre chargées d’histoire, disséminées à plusieurs endroits à Hiva Oa.

En excursion, à la recherche des « tikis » de Hiva Oa, le lundi 2 décembre

« Le tiki souriant » de Hiva Oa. Comme pour les statues de Rapa Nui-l’île de Pâques (« les moais »), de nombreuses questions subsistent quant à l’origine et à la fonction de ces figures mystérieuses. Les recherches continuent. Pour info, « le tiki souriant » mesure environ 93 centimètres.
L’objectif de l’excursion est de mieux comprendre la chronologie des lointaines et complexes « migrations polynésiennes » – et les traces qu’ont laissé ici ces premiers habitants.
Les historiens nous rappellent que vers 4000 avant J.-C. une migration débute depuis l’Asie du Sud-Est. Les premiers colons traversent l’océan pour explorer les îles du Pacifique Sud. Ces migrants s’installent aux îles Tonga et à Samoa vers 1300 avant J.C.
Les Marquises deviennent plus tard un lieu d’installation puis un centre de dispersion vers l’ensemble d’une zone qu’on appelle aujourd’hui « le triangle polynésien » – une zone qui va de Tahiti, à Hawaï, à l’île de Pâques (Rapa Nui) et à la Nouvelle-Zélande.

« Le triangle polynésien ». Notez SVP le triangle rouge qui pointe, au-delà d’Hawaï, vers le Pacifique Nord-Ouest et les côtes de la Colombie-Britannique. Je suis persuadé que le peuple Haïda des îles Haïda Gwaïï (anciennement, îles de la Reine-Charlotte) partage avec les Polynésiens une histoire commune! (Magnifique projet de recherche en perspective.)
Cette période se caractérise, selon les historiens, par l’émergence, dans ce triangle, d’une culture, d’une identité régionale. Suite à ces migrations, les Tahitiens, les Marquisiens, les Hawaïens et les Maoris de la Nouvelle-Zélande partagent tous des ancêtres communs, des pratiques culturelles communes (la danse « haka ») et parlent une langue similaire, connue sous le nom de Ma’ohi.
Exemples: le mot Moana = « océan » en tahitien, marquisien, maori, somoa, hawaïen.
Manu = « oiseau » dans les mêmes langues.
Notre excursion, le long de la côte nord et est de Hiva Oa, se poursuit.

Arrivée au bourg de Hanaiapa, au nord de Hiva Oa
L’île est splendide! Et très peu visitée. Aucune pension, aucun commerce dans les villages que nous traversons.
« Les gens ne sont pas très intéressés, nous dit Brian. Ils ont ce dont ils ont besoin ici. L’océan pour la pêche. La forêt où ils peuvent récolter papayes, avocats, corossols, noix de coco, mangues, pamplemousses. Ils élèvent leurs cochons, leurs poules, leurs chèvres. Ils sont tranquilles. Pourquoi faire dormir des touristes ici? »

Hanaiapa compte environ 200 habitants.

La petite plage de Hanaiapa, le lundi 2 janvier. Qui n’aimerait pas passer quelques jours ici?
En route pour le site archéologique de Lipona, à Puamau, à la pointe est de l’île, nous traversons, entre de profondes vallées, des paysages majestueux.

Une des magnifiques baies situées sur la côte est de Hiva Oa

Arrêt entre Hanaiapa et Hanapaaoa

au-dessus de panoramas de rêve. Ci-dessus, avant le bourg de Nahoe
Après 90 minutes de route, nous arrivons au village de Puamau (200 habitants) où un déjeuner nous attend « Chez Marie-Antoinette. »

Menu du restaurant « Chez Marie-Antoinette ». 2500 CFP (Franc Pacifique) = 21 euros ou CAN$30

Notre groupe, réuni autour de Brian, à la table de l’unique restaurant de Puamau, « Chez Marie-Antoinette », le lundi 2 janvier
Avant de rentrer à Atuona, dernier arrêt, au-dessus de Puamau, au site archéologique de Lipona, l’un des plus importants des Marquises

Le site de Lipona est un immense « meae » (sanctuaire religieux) qui couvre près de deux hectares. Le site représente l’un des principaux témoignages de la civilisation marquisienne, à son apogée, avant l’arrivée des Européens.
Que se passait-il ici exactement dans cet immense sanctuaire? Des sacrifices? Des offrandes?
Qui était habilité à diriger et à participer à ces cérémonies religieuses?
Dans quel but ces cérémonies avaient-elles lieu?
Autant de questions qui font toujours aujourd’hui débat.

Selon les historiens, l’aménagement du site de Lipona date du 18è siècle. De nombreux « tikis« , comme ceux ci-dessus, ont été découverts au siècle dernier puis restaurés par des équipes d’archéologues. Les travaux et les recherches continuent.
Comme pour les statues de l’île de Pâques, les « tikis » de Lipona, comme ceux des îles voisines, n’ont toujours pas livré leurs secrets.
À noter: le site de Lipona figure en bonne place dans le dossier de candidature des îles Marquises au patrimoine mondial de l’UNESCO. Une décision doit être rendue en 2024.
Retour à Atuona

Ultime randonnée matinale, le mardi 3 janvier

au-dessus du village d’Atuona. Nous quittons Hiva Oa le lendemain. Sur la droite, en blanc, l’église de la commune, la paroisse Sainte-Thérèse

La journée, comme toutes celles que nous avons passées ici, s’annonce splendide! Au fur et à mesure que nous grimpons, nous observons la vie dans la cour des maisons du village.

Nous nous dirigeons vers l’un des lieux emblématiques d’Atuona…

… « le cimetière du Calvaire » où reposent, à quelques pas l’un de l’autre, Paul Gauguin (1848-1903)

… et Jacques Brel (1929-1978)
Les deux artistes ont laissé à Hiva Oa des souvenirs bien différents. J’ai déjà parlé dans un article précédent de l’héritage très controversé de Gauguin en Polynésie française – et aux Marquises en particulier où, affaibli, malade, il a passé les dernières années de sa vie. Je laisse à d’autres le soin de juger de sa conduite. Il nous reste ses tableaux. Magnifiques.
La visite du petit musée qui lui est consacré, à côté de l’espace Brel, à Atuona, a été l’un des temps forts de notre séjour. Nous y avons passé un long moment. Excellente chronologie des années mouvementées de voyage de Gauguin. On peut aussi admirer, au calme, des dizaines de reproductions de son oeuvre. Une visite incontournable.

« La maison du jouir » de Paul Gaugin, à Atuona, a été restaurée et est située dans le village à son emplacement d’origine.
Jacques Brel, de son côté, séduit rapidement les habitants d’Atuona lorsqu’il débarque sur son voilier, en 1975. Maddy, sa compagne, d’origine guadeloupéenne, est du voyage. Très vite, Brel s’intègre à la vie du village et multiplie les initiatives. Il fait venir d’Europe des caisses de livres et monte une bibliothèque pour les enfants d’Atuona. Il lance une salle de cinéma. Vend son voilier et prend des cours de pilotage. Il achète un avion. Livre le courrier vers des îles lointaines, aux Marquises. Il rapatrie même vers les hôpitaux des femmes malades ou enceintes.
Malheureusement, Brel est atteint « d’une grippe qui ne soigne pas. » Il s’éteint, en France, en 1978.
Un bel espace, dans un immense hangar, lui est dédié. On peut y voir son avion, restauré, le Jojo. Un haut-parleur diffuse ses plus belles chansons, y compris l’une de mes préférées ici.

L’une des principales voies d’entrée à Atuona, en venant (par la route) de Taaoa. Aucun risque d’embouteillage ici.
Après deux mois de voyage, il faut se résoudre à rentrer!
Avant de terminer cette série de huit articles, je tenais à partager quelques-uns des visages et des lieux qui ont particulièrement marqué notre séjour en Polynésie. Les voici, en ordre chronologique.

Au marché de Papeete, le dimanche 13 novembre. Il existe en Polynésie française une très importante communauté chinoise. Fortement intégrée, elle rayonne dans le commerce et le milieu des affaires. La communauté descend en majorité des ouvriers venus travailler dès 1860 dans les plantations de coton du territoire.

« Sam », photographié au-dessus du belvédère Toatea, à Moorea, le jeudi 17 novembre – Photo: Diana

Giovanni, chauffeur de taxi et musicien, à l’aéroport de Raiatea, le mardi 29 novembre. Photo: Diana

Herenui, Hinanui et Evens, à notre pension, le jour de notre départ de Maupiti, le mardi 6 décembre. Beaucoup d’émotions ce jour-là. Photo: Diana.

Réveil à Bora Bora, le mercredi 7 décembre. La photo a été prise vers 6 heures du matin, à deux pas de notre modeste pension, à la pointe Matira.

En route, quelques heures plus tard, pour l’aéroport de Bora Bora.

Marguerite et son mari Christian tiennent dans le quartier Paofai à Papeete le restaurant « Le Phénix d’Or ». Leur établissement est vite devenu notre cantine là-bas le midi. Excellente cuisine cantonaise.

En compagnie de Mario, le père de Christian (photo précédente). Mario est né à Tahiti. Tout comme son père. Mario et moi avons exactement le même âge. Papeete, le jeudi 15 décembre.

Jessica qui nous a si gentiment invités à partager avec elle et ses amis à Taiohae (Nuku Hiva) le repas de Noël.

Portrait de famille, le dimanche 25 décembre, à la sortie de la messe de Noël

à la cathédrale Notre-Dame-des-Îles-Marquises, à Nuku Hiva.

Patrick, jardinier, menuisier, chauffeur et homme à tout faire à Atuona, le mardi 27 décembre. Éloignés des services disponibles dans les centres urbains (Papeete/Moorea), les « îliens » sont extrêmement polyvalents – et fiers de vivre une existence basée sur leur auto-suffisance. Nous avons été conquis. Photo: Diana
Trois dernières remarques. (Il pourrait y en avoir plusieurs autres tant nous avons écouté et appris ici)
#1 – Lorsqu’on demande à un(e) Polynésien(ne) (hors Papeete) où il/elle aimerait partir en voyage, la réponse, surprenante, a été presque partout la même. Ce n’est pas de Rome, Paris ou New York dont ils rêvent. La plupart des Polynésiens souhaitent plutôt visiter, chez eux, l’un des archipels qu’ils ne connaissent pas – les Marquises ou les Tuamotu sont souvent mentionnées.
#2 – Pour les familles polynésiennes, le weekend idéal est souvent un séjour dans leur « plantation », un lopin de terre qu’ils possèdent ou louent à l’intérieur des terres. À défaut, ils prennent une tente et vont camper au bord d’une plage lointaine. Ou ils vont à la pêche. Dans les trois cas, l’objectif est le même: se rapprocher de la nature et vivre en famille en communion avec elle.
#3 – Tout le monde aux Marquises et sur les îles (hors Papeete/Moorea) se connait! Lorsqu’à Taiohae (Nuku Hiva) je montrais les photos d’une excursion réalisée à l’autre bout de l’île, on me répondait, invariablement, « Oui, je le connais, il s’appelle…« . « Celui-là aussi, c’est mon oncle (ou cousin), il s’appelle… » J’ai rarement vu un peuple aussi soudé. Cohésion qui saute aux yeux lors des messes dominicales. La ferveur des assemblées – les chorales sont accompagnées de tambours, d’ukélélés, de guitares – est prodigieuse.
Un autre exemple? Les tables où sont entreposés les produits, au marché de Nuku Hiva, ne sont pas surveillées. Elles appartiennent aux familles de la communauté. Chacun va et prend ce dont il a besoin. On se dirige ensuite vers une autre table où quelqu’un note sur un registre les produits achetés et de quelle table ils proviennent. Le revenu de la vente est ensuite acheminé à la famille concernée.

Forêt de cocotiers à l’extérieur du village de Puamau, le lundi 2 janvier.
Le dernier mot est pour Diana.
Diana qui m’a si vaillamment accompagné pendant ces deux mois! Diana qui a bravé les lézards, les moustiques, la chaleur, l’humidité et nos multiples (16) sauts de puce en avion depuis la mi-novembre!
Ce voyage aurait été bien différent si je ne l’avais pas eue à mes côtés!

En compagnie de Mahi, à notre pension, à Atuona, le vendredi 30 décembre.

et avec Lilly, le jour de notre départ d’Hiva Oa

Dernière rencontre à l’aéroport d’Hiva Oa avec Joëlle Frébault, la mairesse d’Atuona, en route elle aussi pour Papeete, le mercredi 4 janvier.
En quittant la Polynésie, je ne peux m’empêcher de penser à mon pays d’origine – Haïti – où l’on pouvait aussi, autrefois, au bord de la mer, en français et en créole, profiter de la même douceur de vivre.

Devant la plage de Taaoa, le mardi 27 décembre
Nous avons réalisé en Polynésie notre plus beau voyage!
Nous avions souvent entendu dire en planifiant cette aventure que les Polynésiens étaient le peuple le plus chaleureux, le plus accueillant de la terre. Et c’est si vrai!
Où d’autre, hors Polynésie, reçoit-on un collier de fleurs ou de coquillages en arrivant à destination?
Et un second collier au moment du départ?
Où d’autre les gens se tutoient-ils dès la première rencontre, dès le premier regard?

Tepua, rencontrée le mercredi 28 décembre à Hapatoni, sur l’île de Tahuata
Tout cela va beaucoup, beaucoup nous manquer!

Petite maison à l’extérieur du village de Taaoa
Heureux maintenant d’être de retour à la maison.
Un grand changement est en cours dans notre quartier, Mount Pleasant. Notre rue va être en 2023 complètement transformée, métamorphosée, en voie verte et piste cyclable. Plus aucune automobile ne circulera devant nos fenêtres.
Le bonheur absolu. Bon début d’année à tous!