
Soulignées en bleu, quelques-unes de nos haltes dans les 3 provinces historiques du Pays basque français: le Labourd, la Basse-Navarre et la Soule. Le village de Saint-Jean-Pied-de-Port est situé en Basse-Navarre.

C’est à Saint-Jean-Pied-de-Port (Donibane Garazi en basque) que convergent en France les chemins qui mènent à Saint-Jacques-de-Compostelle, en Espagne. Au coeur du village, la rue de la Citadelle…

… où de nombreux pèlerins font halte avant d’entamer la grande étape vers Roncevaux, de l’autre côté des Pyrénées. En 2019, le village a accueilli plus de 60 000 pèlerins, venus du monde entier.

« Notre » maison basque à Saint-Jean-Pied-de-Port, le lendemain de notre arrivée, fin mai. Nous occupons le grand rez-de-chaussée de la maison qui dispose aussi de deux jardins.

Gravelax de thon au yuzu, restaurant Le Bistrot Sainte-Cluque, dans le quartier Saint-Esprit, à Bayonne
Lorsque nous avions quitté Saint-Jean-Pied-de-Port, au milieu de l’été 2015, nous nous étions promis de revenir un jour au Pays basque. Ce que nous avions vu et vécu là-bas était magique, fabuleux.
Nous voulions renouveler, approfondir l’expérience, nous voulions creuser un peu, continuer à apprendre, à observer autour de nous afin de mieux comprendre la culture basque.
Sept ans plus tard, promesse tenue!
Nous revoilà, pour trois semaines, en Basse-Navarre, dans la belle lumière des Pyrénées! En compagnie cette fois de mon frère Alix qui nous a rejoints, pour une petite semaine, au tout début de notre séjour.

Déjeuner de retrouvailles avec Alix, chez nous…

… Chemin de la Nasse, à Saint-Jean-Pied-de-Port, le mercredi 1er juin.

Promenade avec Diana et Alix au bord de la rivière La Nive, à Saint-Jean-Pied-de-Port, le jeudi 2 juin.
Immense plaisir de revoir mon frère (que nous avions quitté à Montréal, fin avril) dans le sud-ouest de la France! Alix termine de son côté un séjour dans l’hexagone.
Depuis plusieurs mois mon frère et moi planifions parcourir ensemble l’étape mythique du chemin de Compostelle dont je parlais plus haut. Le sentier de 27 kilomètres qui traverse les Pyrénées et relie Saint-de-Port au village de Roncevaux, en Espagne. (Roncevaux = Orreaga en basque).

Le tracé du GR65 entre SJPP et Roncevaux. Dénivelé,1250 mètres. Le chemin longe « la route Napoléon« , le sentier antique, amélioré par Napoléon lors de la campagne d’Espagne (1808-1809)
Après deux jours de mise en jambes, de vérifications météo, après une bonne nuit de sommeil et d’ultimes recommandations de Diana, nous partons comme prévu, le vendredi 3 juin, à pied, pour l’Espagne. Il est 6h15. Le temps est couvert. Idéal pour une marche en montagne.

Kilomètre 4. Alix, ci-dessus, harnaché, équipé, alerte, après une heure de marche
Très peu de pèlerins sur la route en ce début de randonnée. Il est encore tôt. Les rares marcheurs que nous croisons parlent italien, espagnol, anglais. Pratiquement pas de francophones. À cette heure matinale, nous sommes, semble-t-il, les seuls Canadiens.
Ambiance amicale, chaleureuse sur le chemin malgré un ciel de plus en plus sombre…
Une heure environ après notre départ de Saint-Jean-Pied-de-Port, le brouillard se lève, dense, épais. En l’espace de quelques minutes, on peine à apercevoir les randonneurs qui grimpent lentement devant nous.

Kilomètre 7. Sur le GR65 vers Roncevaux, un peu avant l’arrivée au refuge d’Orisson.
Heureusement, les dieux sont avec nous ce matin-là. Après une première pause au refuge d’Orisson (Km 8), un petit miracle se produit…

Au kilomètre 9, Alléluilla!, le soleil fait brusquement son apparition…

… et nous accompagnera presque toute la journée. Ici, au Km 10

Kilomètre 12. Chacun randonne maintenant à son rythme, parfois seul, face à un paysage magnifique!
Une trentaine de minutes après avoir savouré notre déjeuner au pied du monument de la Vierge de Biakorri, nous vivons l’un des moments forts de la journée: notre rencontre avec un troupeau d’une vingtaine de chevaux qui pâturent paisiblement sur les hauts plateaux des Pyrénées. Nous sommes à 1100 mètres d’altitude. Le panorama est féerique.

Très haut, sur les flancs des massifs des Pyrénées…

… ces chevaux vivent en semi-liberté. Ce ne sont pas des « pottoks » comme je le croyais (les pottoks sont plus petits et appartiennent à la race des poneys)…

… mais des chevaux utilisés au Pays basque pour des travaux d’agriculture. Le pâturage et la rotation de ces chevaux sur les flancs de montagne sont minutieusement gérés par les communes et les bergers de la région.
Bref arrêt et autre moment fort, au kilomètre 15, près de la croix Thibaut. Nous avons maintenant parcouru plus de la moitié du chemin vers Roncevaux!

Devant la croix Thibaut, entre Saint-Jean-Pied-de-Port et Roncevaux, sur le chemin de Compostelle, le vendredi 3 juin.

Encore un effort!…

Kilomètre 17. Au col de Bentarte, en territoire espagnol, avant la descente vers Roncevaux, deux cyclistes nous ont rejoints. Ils ont besoin d’eau. Heureusement, La Fontaine dite de Roland est à une centaine de mètres…

Kilomètre 20. À l’approche de Roncevaux, un groupe de randonneurs chemine dans une somptueuse forêt de châtaigniers…

Km 23. Nous ne sommes plus très loin maintenant! Roncevaux est à moins de 4 kilomètres…
Pari presque tenu? C’est mal connaître la montagne…

1.5 kilomètres avant Roncevaux
Un épais brouillard nous a subitement rattrapés, au milieu de l’après-midi, juste avant l’arrivée!
Je marchais, une centaine de mètres environ devant Alix qui, dans le brouillard, s’est perdu, momentanément. Il a, grâce à son GPS, retrouvé son chemin. A rescapé en route un autre marcheur, en difficulté et perdu, lui aussi. Et nous nous sommes retrouvés, une vingtaine de minutes plus tard, à l’hôtel, fourbus, heureux… et ravis, malgré cette dernière embûche, d’avoir réussi notre projet!

Le brouillard se dissipe en arrivant à Roncevaux, vers 15h30. Partis de Saint-Jean-Pied-de-Port à 6h15, nous avons cheminé ce jour-là plus de 9 heures le long du chemin de Compostelle…
Roncevaux où, tout comme il y a sept ans, lors de ma première randonnée, il n’y a, malheureusement, toujours pas grand chose à faire – sauf poursuivre sa route, le long du « Camino Frances » cette fois… jusqu’à Pampelune ou jusqu’à Saint-Jacques-de-Compostelle!
Après un excellent repas et une bonne nuit de sommeil dans un hôtel confortable de Roncevaux, nous sommes redescendus, triomphants, le lendemain, par la navette Alsa, rejoindre Diana à Saint-Jean-Pied-de-Port.
Mission accomplie et réussie. Bravo, Alix!
Retour en France

Jour de marché à Saint-Palais, un village…

… situé à trente minutes de route environ au nord…

… de Saint-Jean-Pied-de-Port…

Déjeuner à Saint-Jean-Pied-de-Port à notre retour de Roncevaux
Afin de remercier Diana pour sa cuisine et les bons plats dégustés pendant son séjour, Alix, qui connaît bien le Pays basque, nous réservait une surprise!

Le magnifique village de Itxassou, situé à une trentaine de minutes de route au nord-ouest de Saint-Jean-Pied-de-Port, le dimanche 5 juin.
Tous les ans, au mois de juin, le petit village d’Itxassou au Pays basque célèbre la Fête des Cerises! « Une grande journée champêtre tout en couleur » (proclament les affiches) qui attire visiteurs et résidents de la région.
Au programme de cette journée de Fête: démonstration de pelote basque (à mains nues), animations, chants, danses, jeux basques et, bien sûr, dégustation de cerises et de confitures!

Diana et Alix se dirigent le 5 juin vers l’église d’Itxassou où une messe bilingue (basque/français) réunit la communauté avant le début des festivités. Chaque pas, dans ce bijou de village, est un enchantement!
Après la messe, tout le village s’est donné rendez-vous près du trinquet, l’édifice communal utilisé pour la pratique de la pelote basque…

Démonstration et jeu de Pelote basque lors de la Fête des Cerises, à Itxassou, le dimanche 5 juin

Les joueurs évoluent dans une joyeuse ambiance de kermesse, d’odeur de viande grillée, de méchoui. Le marché des cerises est à deux pas…
Un grand repas doit être servi à la communauté après le match. Au menu: piperade jambon, agneau de lait ou poulet rôti, salade, fromage, confiture de cerises, gâteau basque, café liqueur et vin, compris.
Nous décidons plutôt, un peu avant midi, de suivre Alix vers l’un des restaurants étoilés du village, « Le Txistulari ». L’établissement est géré par la même famille depuis plus de quarante ans.
Ce dimanche-là, Fête des Cerises, le père et le fils officient en cuisine. Le repas est merveilleux!

En entrée, Assiette Txistu, un généreux plat de foie gras, de jambon et de salade

Plat principal: pavé de boeuf Herriko, accompagné de légumes.

Pour finir, assortiment de desserts surprise. Restaurant Txistulari, Itxassou, le dimanche 5 juin. Un repas cinq étoiles!
Les journées se suivent, toutes pleines de soleil et d’amitié!
Au retour d’Itxassou, le lundi 6 juin, nous recevons à la maison un couple charmant, rencontré il y a sept ans, lors de notre premier séjour au Pays basque.
Aline et Paulo habitent à Saint-Jean-Pied-de-Port depuis plus de vingt ans. Quelle joie de les revoir et de les recevoir chez nous!

Paulo, né au Pays basque, a été, dans les années 50, milieu de terrain pour l’équipe de football du FC Nantes. Il y eut ensuite la guerre d’Algérie et la mobilisation, là-bas, pendant 22 mois. Une vie bien remplie. Merci Paulo pour ta gentillesse et tes mots de sagesse!

Aline et Paulo autour du repas préparé par Diana le lundi 6 juin

Un peu plus tard le même jour, en fin d’après-midi, nous sommes en route pour Saint-Etienne de Baïgorry
C’est dans un cadre enchanteur que nous terminons avec Alix ce lundi 6 juin son séjour au Pays basque.

L’hôtel restaurant Arcé, à Saint Étienne de Baïgorry, ci-dessus, est une véritable institution en Basse-Navarre. Depuis cinq générations la même famille accueille la clientèle dans une authentique maison basque…

… située au bord d’une petite rivière…
La cuisine est exceptionnelle!

Carpaccio et gravelax de truite de Banka

Poitrine confite de cochon Ibaïama, boudin noir, pieds et polenta au maïs grand roux.

Quelle belle façon de clore le séjour d’Alix au Pays Basque! Mon frère reprend l’avion le lendemain pour Montréal.
Dès le lendemain, Diana et moi reprenons nos promenades avec deux objectifs: parcourir le matin, avant la grande chaleur, les sentiers de la région – et s’arrêter si possible, vers midi, dans un petit restaurant afin de goûter à la cuisine du pays!

En route pour le village de Çaro le jeudi 9 juin…

Ci-dessus, la petite route (3 kms environ) qui mène de Saint-Jean-Pied-de-Port à Çaro. À l’arrière-plan, le clocher du village d’Ispoure. Les villages situés autour de Saint-Jean-Pied-de-Port sont splendides!

Boudin basque au piment d’Espelette, accompagné de piperade et frites maison. Brasserie Le Navarre, Place Floquet, Saint-Jean-Pied-de-Port.
À pied, en bus ou en train, nous avons effectué, les jours suivants, de nombreuses haltes.

Tous les matins, un train (deux wagons) quitte Saint-Jean-Pied-de-Port à 6h28 pour Bayonne. Arrivée à 7h34. De Bayonne, correspondances rapides et pratiques pour Biarritz, St-Jean-de-Luz, Hendaye, ou pour n’importe quelle autre destination (Toulouse, Pau, Bordeaux, Paris…)
À Bayonne, excellent déjeuner, dans le quartier Saint-Esprit…

Araignée de porc, restaurant Sainte-Cluque, à Bayonne, le mercredi 8 juin.
Journée à Biarritz, le lundi 13 juin…
Difficile d’imaginer que Biarritz était autrefois un simple port de pêcheurs qui vivait de la chasse à la baleine, puis de la morue. Au milieu du 19è siècle, la mode des « bains de mer » transforme profondément la ville.

Les escaliers qui mènent à la grande plage de Biarritz, le lundi 13 juin.
Biarritz devient une station balnéaire à la mode. Les têtes couronnées européennes s’y donnent rendez-vous. On construit des villas, des palaces, un casino. Et la ville, encore aujourd’hui, garde dans ses rues, sur ses promenades, une atmosphère BCBG.
Malgré le temps couvert le matin, longue marche le long de l’océan, entre le Rocher de la Vierge, le Port des Pêcheurs, la Grande Plage, la plage Miramar et l’Esplanade du Phare de la ville.

Une partie de la Grande Plage de Biarritz. Sur la droite, le rocher de la Vierge et, au-delà, direction sud, la plage de la côte des Basques, puis les villages de Bidart, Guéthary, St-Jean-de-Luz et la ville de Hendaye à la frontière espagnole.

Plat de crevettes, suivi d’une…

Bavette d’aloyau poêlé, sauce porto, pommes grenailles, café de la Grande Plage, Biarritz, le lundi 13 juin
Ce beau séjour au Pays basque me réservait une dernière, formidable surprise!
Une escapade à Saint-Jean-de-Luz!

Le bord de mer de la petite ville de Saint-Jean-de-Luz, vers 9h, vendredi matin.

Grâce à ses digues qui la protègent des fortes vagues de l’océan, la plage de Saint-Jean-de-Luz (peu fréquentée, semble-t-il, le matin) est très populaire auprès des baigneurs
Cette petite ville située au sud de Biarritz a été une magnifique découverte!
La commune a une histoire mouvementée puisque Saint-Jean-de-Luz était autrefois surnommée « la Cité des Corsaires ». Contrairement aux pirates ou aux flibustiers, les corsaires étaient reconnus par le roi et habilités à s’emparer des bateaux ennemis. Le butin était ensuite partagé entre le roi, l’amirauté et l’équipage des navires.
Les corsaires qui écumaient au 17è siècle la côte autour de Saint-Jean-de-Luz étaient souvent d’anciens pêcheurs basques, reconvertis. L’un des plus connus était le célèbre Coursic.

Né à Hendaye, Coursic (1643-1694) débute sa carrière à bord de baleiniers partant pêcher dans l’Atlantique nord. Il commande ensuite plusieurs navires et est autorisé par le roi (Louis XIV) à défendre les côtes du royaume. Il captura, dit-on, plus de cent navires.
C’est également à Saint-Jean-de-Luz, « dans la liesse générale, » que Louis XIV épouse, en 1660, l’infante d’Espagne, Marie-Thérèse. « Leur union, » lit-on sur un écriteau de la ville, « consacre le rapprochement entre les deux principales puissances européennes de l’époque, la France et l’Espagne ».

Le marché couvert et les étals des maraîchers autour des Halles de Saint-Jean-de-Luz, l’un des lieux emblématiques de la ville. Les Luziens et Luziennes font ici leurs courses le matin

Près du port de pêche, à Saint-Jean-de-Luz, vendredi matin.

La rue Gambetta, une des principales artères commerçantes de la ville, malheureusement noire de monde dès le milieu de la matinée, surtout les jours de solde et de « grande braderie » comme c’était le cas le jour de ma visite

Heureusement, à Saint-Jean-de Luz, on peut facilement fuir la foule et parcourir (ci-dessus) un tronçon du Sentier du Littoral qui longe la côte basque, de Biarritz à la frontière espagnole. Ce Sentier du Littoral est un vrai paradis pour les promeneurs et les cyclistes.

Retour au bord de la rivière La Nive, à Saint-Jean-Pied-de-Port
Nous devrons bientôt quitter le Pays basque! Ces trois semaines sont passées si vite! Et nous avons tant appris. Observé aussi des changements dans la région. Notamment, la vigueur, la place de plus en plus importante de la langue basque dans les activités quotidiennes et l’espace public.
Une langue basque fièrement revendiquée et qu’on entend maintenant partout, sur les marchés, dans les commerces, dans les médias. Une langue offerte en option dans la plupart des écoles, une langue que les enfants et les adolescents adoptent eux aussi, de plus en plus souvent.

Les sept provinces (dont quatre en Navarre) qui composent le Grand Pays basque.

Une majestueuse maison basque située près du village de Çaro
Nous avons aussi appris toute l’importance qu’occupe la maison basque dans la culture du pays. Solides, spacieuses, élégantes, méticuleusement entretenues, la maison basque (qu’on appelle « Etxea ») est beaucoup plus ici qu’un simple lieu d’habitation. Elle est au centre du noyau familial. La maison symbolise la sécurité, la pérennité de la famille. Elle lui procure son identité. L’Etxea (et ses dépendances) est en général transmise à un seul des enfants, l’aîné de la famille.

Maison basque à Itxassou. La pelouse, la toîture, la peinture, la facade, tout est impeccable.
En terminant, comment pouvons-nous remercier les amis que nous avons retrouvés ici, sept ans plus tard?

Avec nos amis Aline, Paulo, Monsieur et Madame L. au restaurant Ttipia, à Saint-Jean-Pied-de-Port, le mardi 14 juin
Amis qui nous ont si généreusement invités, à l’une des meilleures tables de la ville, pour nous dire au-revoir!
Installés à la table du restaurant à midi trente, nous avons quitté l’établissement, après un somptueux repas, à 16h15! Près de quatre heures d’échanges, de rires, de questions qui fusent, de conversations à bâtons rompus!
Merci infiniment, Aline, Paulo, Monsieur et Madame L. !

Diana entourée de Monsieur et Madame L. qui nous avaient si gentiment hébergés à Saint-Jean-Pied-de-Port il y a sept ans.

Agneau de lait du pays basque, grillé, accompagné de pommes de terre grenailles rôties et de champignons. Café restaurant Ttipia, Saint-Jean-Pied-de-Port. Un repas mémorable.
Monsieur L. qui a aussi pris le temps de se déplacer, après le repas, une heure plus tard, jusqu’à la maison, afin de nous amener (comme le souhaitait Diana) du piment d’Espelette et de la blette de son jardin!

Monsieur L., dans notre cuisine, avec de la blette provenant de son jardin
Merci! Merci! Merci!

Diana en compagnie de Marie, 83 ans, rencontrée le mercredi 15 juin devant sa coquette maison, à Ispoure.
Nous poursuivons notre voyage comme prévu, lundi, vers Cahors, dans le département du Lot. Nous retrouverons là-bas notre chère amie Christiane avec qui j’ai eu la chance de travailler, comme coopérant-bénévole, au Rwanda, entre 2011 et 2012. À dans quelques jours, Christiane!
Nous quittons le Pays basque comblés. Nous avons été ici si bien entourés!
Et nous reviendrons, sans aucun doute, dans ce pays, beau et accueillant comme nul autre!
Merci encore à tous!
Ez Adiorik! (Au revoir!)

Déjeuner dans notre second jardin le mercredi 15 juin. Une nouvelle vague de chaleur doit déferler sur la France, en particulier sur le sud-ouest, dans les prochains jours. On attend, en Basse-Navarre, des températures avoisinant les 35 ou 36 degrés, peut-être plus.

Rue de la Citadelle, la veille de notre départ de Saint-Jean-Pied-de-Port
Quelle belle aventure…Bravo à vous deux ! 🤗
Merci beaucoup, Ben! Pour info, le thermomètre est monté ici hier à 41 degrés. Du jamais vu. La canicule a touché toute la France et particulièrement le Sud-Ouest. Bons préparatifs à vous aussi pour votre prochaine aventure!
Quelle bonne nouvelle que vous puissiez retourner au Pays Basque qui faisait également partie de notre visite l’automne dernier et Espelette est une ville que j’aurais suggéré de visiter; calme, pittoresque, conviviale et gourmande ! Nous venons d’arriver chez nous après un mois dans le Lot et Garonne ! Des sentiers, des vues, des sentiers, des vues, des sentiers, des vues et de la nourriture délicieuse bien sûr! Portez-vous bien! Bon voyage!
Merci beaucoup, Adrian et bon retour chez vous. Nous devrions nous rencontrer à Vancouver afin d’échanger nos tuyaux et nos bonnes adresses dans la région du sud-ouest. Peut-être autour d’un bon repas? Qu’en pensez-vous? Bon début d’été!
Bonjour Max et Diana! Quelles belles aventures vous vivez. Je vous envie. Vos photos sont très belles.
Merci infiniment, Sylvie! Très heureux de te lire de nouveau! Pour info, j’ai ajouté comme d’habitude, depuis 2-3 jours, une douzaine de nouvelles photos et d’autres infos, notamment sur Saint-Jean-de-Luz, une petite ville au sud de Biarritz que j’ai découverte vendredi, après la publication du blog! Un bijou de petite ville. Planifies-tu toujours parcourir le chemin de Compostelle? SVP fais-moi signe, et tiens-moi au courant. Ce serait chouette de se revoir bientôt!
Bonne continuité!
Chers Diana et Max, vous êtes tous les deux les meilleurs ambassadeurs du Pays Basque que je connaisse! Les traditions culinaires, festives , sportives auxquelles vous faites hommage, sans oublier la beauté de la nature et la générosité des habitants, sont fort attirantes! c’est super, puisqu’on aura le plaisir de vous revoir dans la région! A très bientôt dans une autre région magnifique, le Lot!!
Merci infiniment, Christiane! Nous avons vraiment hâte de te revoir dans quelques jours! Amitiés.
Cher Max,
Je suis tout à fait d’accord avec Christiane! Bonne continuation de voyage dans le Lot.
Restez prudents!
Merci, Foodie!
Merci à Diana et Max pour votre générosité lors de la semaine passée avec vous. Je suis rentré à Montréal avec quelques kilos en plus. Gracieuseté de l’excellente cuisine de Diana!
Après notre superbe voyage dans les Îles Éoliennes en Sicile en 2017, c’était très agréable de partager cette randonnée transpyrénéenne avec toi Max.
J’espère que nous n’attendrons pas 5 ans pour renouveler l’expérience!
Merci aussi à toi, Alix! Tes connaissances sur le Pays basque sont impressionnantes et ta présence a vraiment enrichi notre séjour ici. Bien sûr pour une nouvelle randonnée ensemble! Tu as le bonjour d’Aline et de Paulo.
Wesh Max,
Thank you for sharing your journey and joyful photos.
So centering to unplug from doom scrolling, to reflect and to enjoy solitude alternating with camaraderie. Scrumptious bouffe, des vues imprenables, réunions accentuées de rires, satisfying sense of accomplishment… and…pretty cool to be part of history, Max!
Thank you so much, Junuary! We should compare notes & photos when we each return from our summer travels. Are you now settled in La Côte d’Azur?
« Egoun on » Max et Diana … C’est bien ainsi qu’on dit « bonjour » en langue basque ?
J’ai beaucoup apprécié lire le récit détaillé de votre séjour au Pays basque. Je crois que vous êtes tombés sous le charme de cette splendide région qui a tant à offrir, Vous avez semble-t-il tout apprécié : les balades, les paysages, l’architecture, les traditions et la culture locales, sans oublier la gastronomie … on en a l’eau à la bouche ! Vous êtes désormais des basques d’adoption ! Même si vous subissez les effets de la canicule et que des records de température ont été battus depuis plusieurs semaines en France et en Europe, vous avez de la chance d’avoir eu beau temps pendant tout votre séjour pour explorer ce coin de pays … et surtout d’avoir échappé à un printemps vraiment pourri à Vancouver … Il pleut encore et il fait tout juste 16 degrés C pour ce premier jour de l’été !
Bravo pour le défi relevé avec ton frère, Max ! Une rando de 27 km avec 1250 m de dénivelé en une seule journée, c’est un bel exploit … Et heureusement que votre mésaventure dans le brouillard, qui aurait pu tourner au drame, s’est bien terminée !
Bon séjour à Cahors pour des retrouvailles avec votre amie !
Quel beau message, Annie! Diana et moi te remercions. Nous avons souvent pensé et parlé de toi pendant notre séjour au Pays basque puisque ton coin de pays dans le sud-ouest n’est pas très loin. Et nous avons gardé de si bons souvenirs de nos rencontres avec toi à Prades puis en vélo le long du canal du midi. Nous sommes maintenant installés à Cahors, au bord du Lot, et tout va bien, sauf que nous avons des petits soucis avec la propreté de notre logement dans la vieille ville. C’était la Fête de la Musique hier et nous sommes allés goûter l’ambiance des concerts offerts dans la ville. Il y en avait pour tous les goûts. Nous avons apprécié écouter les chants en Occitan. C’est une nouvelle région ici, très belle, mais si différente du Pays basque. Le voyage de deux mois de Diana se termine dans quelques jours. Elle sera de retour le 1er juillet. Je crois que le beau temps revient à Vancouver pour le début de l’été. Ici, c’est tout le contraire. Nous aurons du temps gris toute la semaine, mais quel soulagement après les canicules des dernières semaines. À très bientôt, Annie. Et encore merci pour tes mots chaleureux d’amitié.
Chers amis
Très heureux de vous lire. Le narratif superbement illustré captive du début à la fin et me rappelle une tournée effectuée dans la région il y a quelque 25 ans lors de mon échange à Nîmes. Bonne continuation. Je vous embrasse.
Merci, Jean-Guy! Heureux également de te lire de nouveau! J’espère que tu vas bien. Où sur notre belle planète vas-tu passer l’été cette année? Amitiés à Tuyet. À très bientôt à Vancouver! A+