Cortona e Firenze in Toscana

Comment remercier mon ami Tommy et son épouse Lucy de nous avoir si chaleureusement accueillis dans leur magnifique propriété, en Toscane ?

À quelques kilomètres du village de Cortona, au sud-est de la Toscane, aperçu de la résidence de nos amis et, ci-dessous, le jour de notre arrivée, le dimanche 25 mai…
Diana en compagnie de Lucy et Tommy, au milieu de leur domaine, planté d’oliviers. Tommy cultive ici avec passion ses oliviers depuis près de 50 ans…
Diana, tôt le lundi 26 mai, sur la terrasse de la petite maison, entourée de lavande et de romarin, attenant à la propriété. Au-dessus de la campagne toscane, nous ne sommes qu’à quelques kilomètres de la région voisine, l’Ombrie, au sud-est..
Soulignées en vert, les deux étapes de notre trop court séjour (18 -29 mai) en Toscane, Florence et Cortona. J’ai aussi eu le temps temps d’explorer en Ligurie (au nord-ouest), quelques-uns des villages du parc national de Cinque Terre.

Quelles incroyables circonstances nous ont conduits jusqu’ici?

Remontons un peu dans le temps.

J’ai rencontré Tommy à Montréal, en septembre 1973, alors que j’entrais en « Première » (l’équivalent de la 11è année en Colombie-Britannique) au Collège Stanislas, un établissement scolaire plutôt bien vu, situé dans le quartier Outremont.

J’étais arrivé à Montréal un an plus tôt, de Lagos, au Nigéria, pays où travaillait mon père. Après une première année à « Stan » (surnom du collège), je cherchais encore mes repères dans mon nouvel environnement, au Québec, au Canada.

(Voir ici le récit de mes premiers mois à Montréal, en 1972).

Tommy, lui, venait de Rome et de Londres. Il parlait couramment l’italien, l’anglais et se débrouillait déjà parfaitement en français. Entre deux parties de foot, nous sommes, au collège, vite devenus amis.

Pour les jeunes hommes fringants que nous étions alors, Montréal (au début des années 70) ne manquait pas de tentations. Nous sortions régulièrement en groupe au Vieux-Montréal, dans les boîtes à chanson, très populaires à l’époque.

Nous allions le soir au légendaire « Café Campus » situé à deux pas de l’université de Montréal, dans le secteur de Côte-des-Neiges, le quartier où nous habitions. Quelles soirées mémorables avons-nous passé là-bas!

Avec les jeunes filles du collège Marie-de-France, nous allions aussi danser le weekend. Et le dimanche, nous nous promenions sur la montagne, au Mont-Royal, près du lac des Castors.

Le matin, nous arrivions au collège la tête dans les nuages. Après la pause du déjeuner, nous étions encore plus mal en point. Quels excès n’avons nous pas commis pendant ces deux ans ?

À Montréal, en 1973 ou 1974. Photo: Tommy.

Nous étions jeunes, insouciants. Tout, semble-t-il, nous était permis.

Comment avons-nous réussi à obtenir notre Baccalauréat, en juin 1975?

Tommy, à Montréal, au milieu des années 70

Après Stanislas, Tommy est entré à l’université McGill. Je l’ai suivi un peu plus tard. Avant d’aller poursuivre mes études à Vancouver.

Puis nous nous sommes perdus de vue. Pendant près de 50 ans.

Jusqu’au jour où, l’an dernier, en faisant des recherches, j’ai découvert que mon camarade de « Stan » avait réalisé une carrière exceptionnelle dans l’humanitaire, œuvrant au Kenya, en Ouganda, au Soudan, en Somalie et ailleurs, au sein d’une ONG italienne.

J’ai envoyé un courriel à l’une des antennes de l’ONG, à Milan. Tommy m’a répondu le lendemain. Le contact était rétabli. Nous nous sommes revus à Paris quelques mois plus tard, en mai dernier.

Comment aurions-nous pu en rester là?

Après trois jours de conversations quasi ininterrompues à Paris, nous avons décidé de nous revoir, chez lui cette fois, en Toscane!

Avec un objectif bien précis : aider Tommy, dans sa propriété, à tailler ses oliviers avant la grande récolte du mois d’otobre.

Pari tenu!

Lundi 26 mai au matin, prêts pour deux jours de labeur dans les champs d’oliviers…
… où j’arrive à pied, avec Diana. (Tommy a pris sa voiture avec les outils). Nous sommes émerveillés par le cadre somptueux du domaine. À l’arrière-plan, un immense champ de vignes, dans une propriété voisine…
Brève leçon de taille des oliviers avant de commencer…

L’objectif est de couper délicatement avec un sécateur les petites branches, les tiges et les broussailles qui poussent au pied et, surtout, sur le tronc des oliviers…

… petites branches (flèche bleue) qui ne donneront pas d’olives et qui sapent inutilement l’énergie de l’arbre…

Tommy et moi avons, lundi et mardi, travaillé, en bavardant, environ 6 heures, souvent en plein soleil…

Attention à ne pas couper les branches qui portent déjà de petites fleurs blanches, germes des olives à venir…

Nous avons taillé, débroussaillé, défriché six rangées d’oliviers, ce qui représente à peu près 60 arbres….

La petite voiture de Tommy au milieu de deux rangées d’oliviers impeccablement taillés, le mardi 27 mai. Au premier plan, les petites fleurs blanches qui donneront des olives (noires et vertes) lors de la récolte en octobre.

Pendant que nous travaillons, Diana, comme d’habitude, ne chôme pas…

Elle est allée choisir avec Lucy, au petit marché du lundi matin, à Camucia, une commune de Cortona, des produits frais de la région…

En compagnie de Lucy, préparation, dans la grande cuisine de la propriété, d’un repas…
… dont Diana seule a le secret. Poitrines de poulet, accompagnées de légumes et d’herbes du jardin, assaisonnées avec l’huile d’olives du domaine…

Journées extraordinaires, pleines de découvertes, d’échanges et de partage avec nos amis, dans une région magnifique!

Après une matinée de travail, randonnée avec Lucy dans la campagne toscane au-dessus du village perché de Cortona…
… où Tommy vient nous rejoindre en fin d’après-midi…

Grazie mille Tommy e Lucy!

Siete una coppia meravigliosa!

Merci de nous avoir si gentiment hébergés, guidés dans votre petit coin de paradis! Nous avons, grâce à vous, beaucoup appris!

Au plaisir de vous revoir bientôt en Colombie-Britannique!

Le mardi 27 mai chez Tommy et Lucy

Et Florence?

Le célèbre Ponte Vecchio qui relie les rives du fleuve Arno, à Florence, le mercredi 21 mai.

Nous avons passé une très belle semaine à Florence!

Sur l’un des sentiers (méconnus) qui serpente et grimpe au-dessus de Florence, sur la rive sud de l’Arno, le samedi 24 mai. À l’arrière-plan, le Duomo, l’un des édifices emblématiques de la ville…

Logés dans un petit et coquet appartement au 5è étage, sans ascenseur, d’un immeuble situé dans le quartier Sant’Ambrogio, à deux pas du marché, nous avons essayé de vivre comme les Florentins.

En faisant nos courses le matin dans les boutiques du quartier avant le retour à la maison – et les 80 marches à escalader pour arriver à notre domicile!

Nous avons marché et marché encore dans la ville en essayant (difficilement) d’éviter les hordes de touristes qui sillonnent tous les jours le « centro storico », remarquablement préservé, de Florence.

Après un déjeuner au marché Sant’Ambrogio tout proche, pause dans un petit café du quartier, le vendredi 23 mai. Plus de 15 millions de touristes ont visité Florence l’an dernier. Un record dont beaucoup de riverains se passeraient bien…

Après une dizaine de jours en Toscane et notre séjour à Paris, Diana est rentrée hier, comme prévu, à Calgary.

De mon côté, après un vol de 80 minutes entre Florence et Toulouse, puis un trajet de deux heures en train, je suis maintenant installé à Perpignan, dans le département des Pyrénées-Orientales.

Je ne sais pas si j’aimerais y vivre, mais Perpignan est une ville agréable où déambuler pendant 2 ou 3 jours.

Pour des raisons pratiques, j’habite près de la gare. Et j’ai l’impression de vivre ici dans un quartier de Tanger, de Gabès ou d’Istanbul.

Partout, il y a des kébabs, de petits restos qui proposent des tajines ou des « spécialités turques ». Il y a, avenue du Général de Gaulle, à deux pas de mon hôtel, un dépanneur afghan. J’aime bien cette ambiance. Mais je ne suis pas sûr qu’elle fasse l’unanimité dans le département.

À mesure que l’on s’éloigne de la gare et qu’on se rapproche du centre historique, l’atmosphère change sensiblement…

Ci-dessus, dans le centre historique de Perpignan, le quai Sébastien Vauban, cet après-midi, le vendredi 30 mai. Quartier très agréable. Surprise en regardant les vitrines des agences immobilières: on peut acquérir à Perpignan un appartement confortable, près du centre-ville, pour (presque) une bouchée de pain. Avis aux investisseurs!

Une nouvelle aventure m’attend, dimanche matin.

Une randonnée de six jours, entre mer et montagne, en longeant la Méditerranée, à partir de Perpignan/Collioure jusqu’au petit village de Cadaqués, en Catalogne.

Tracé du sentier Collioure-Cadaqués sur lequel nous serons « accompagnés » du 1er au 7 juin. Nous rentrerons ensuite (en bus) à Perpignan via Figueras, ville où est né (et mort) Salvador Dali.

J’ai bien hâte de commencer!

En espérant que mon genou gauche tienne bon!

 

10 réflexions sur « Cortona e Firenze in Toscana »

  1. Bonjour Max,

    Le week-end dernier, tes carnets de voyage m’ont manqué.

    Je t’envie d’avoir participé à ces tailles des oliviers. Bien sûr Diana avait créé un plat très appétissant! Elle doit être ravie de se retrouver chez son papa.

    J’ai visité Perpignan en mars 2019.

    Je te souhaite une belle randonnée!

    Au plaisir de te lire bientôt!;

    Josiane

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    1. Merci infiniment, Josiane! Oui, cela a été une belle aventure chez mon ami, près de Cortona. Et oui, voyager avec Diana et tous ses talents est un grand privilège. Que faisais-tu à Perpignan en mars 2019, et qu’as-tu pensé de la ville? Ai hâte de t’entendre là-dessus. Porte-toi bien, Josiane! À bientôt.

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  2. Cin cin, Max!

    Groovy photo of you – very 70s peace, love and granola vibe! 

    Tommy and Lucy’s home is beautiful and on top of a hill with peaceful views of the quintessential tuscan landscape. Perfetto!

    Diana created a beautiful dish with local seasonal produce- I noticed asian spices and condiments. Atta girl, way to represent!

    Wishing you good weather as you embrace your next challenge – hiking the Pyrenees! Bravo!

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    1. Thank you Pour the Chianti! (And we’ve enjoyed tasting the wine here!) You’ve summarized our Tuscan adventure perfectly. Beautiful home in an amazing location, outstanding, generous hosts – and Diana at the top her game, in a big, traditional Italian kitchen! The only thing missing was you, our dear friend.

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  3. J’ai trouvé votre séjour à Cortona émouvant dans cette très belle campagne avec ce nouveau lien après 50 ans de silence. Le petit chemin que vous avez dégotté à Florence te ressemble tant : découvrir les endroits peu achalandés et qui en valent la peine.

    Je te soutiens à 100% pour cette marche incroyable qui commence demain. J’envoie des ondes positives à ton genou gauche (bien diriger ta respiration vers lui). À très bientôt sur ton blog.

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    1. Merci beaucoup Florence pour ton solide soutien depuis toutes ces années. J’ai fait une chouette découverte aujourd’hui en me promenant, pendant 5 heures, dans les rues de Perpignan. Je me suis rendu compte à quel point j’aime, j’adore cette ville!! Il y a tant de quartiers, si différents les uns des autres, bourgeois, modestes, pauvres, mais presque partout l’architecture est intéressante, originale. Il y a une vraie ambiance ici, du caractère, dans les rues, sur les visages. Je ne sais pas si tu connais la ville, mais tu l’aimerais sûrement. Heureux de pouvoir y retourner pour 3 jours supplémentaires (7-10 juin) après ma randonnée! Porte-toi bien! À bientôt!

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  4. Quel beau voyage! Je connais très peu l’Italie. Sauf notre voyage en Sicile toi et moi. Tu me donnes le goût d’y aller. Bonne randonnée.

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    1. Merci beaucoup, Alix! Il est 6h15 dimanche matin à Perpignan – le PSG a gagné hier avec éclat (5-0) la finale de la ligue des champions – et je suis prêt pour la randonnée. Super souvenirs de notre semaine à marcher ensemble en Sicile et sur les îles éoliennes! On recommence quand tu veux. À bientôt!

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  5. Toujours de belles aventures et découvertes, chers Diana et Max, et toujours aussi sous le signe de l’amitié fidèle et de l’ouverture aux nouveaux amis! Quelle belle histoire que ton amitié avec Tommy et ces rebondissements a 50 ans d’intervalle; ça fait chaud au cœur … et je continue à croire à la providence et à la synchronicité!!! Belle rando Colioure- Cadaques; j’aimerai bien être sur le chemin… Diana, tu as partagé des semaines superbes en France et Italie, bon retour et séjour à Calgary… salue de ma part ton papa et dis bonjour à cette ville qui a fait partie de ma vie! Bises

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    1. Merci infiniment, Christiane! C’est grâce à toi et à tes suggestions que je suis sur le chemin entre Collioure et Cadaqués. Nous avons débuté la randonnée hier et parcouru environ 13 kms. Tout s’est bien passé. Les paysages, avec la mer toute proche, sont magnifiques. Mon genou, pour l’instant, ne me cause pas de soucis. Nous repartons ce matin pour une boucle au-dessus de Collioure avec, en fin d’après-midi, une dégustation de vin, avant le retour au village. Encore merci mille fois Christiane et à bientôt pour de nouvelles aventures.

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