Dans le contexte, très particulier, du puissant tremblement de terre qui a frappé le pays, le 8 septembre, grande émotion de retrouver cette semaine, sous le soleil, le Maroc!
Soulagement aussi.

Malgré les messages échangés avec nos hôtes et les informations diffusées depuis le séisme, nous ne savions pas trop à quoi nous attendre en débarquant à Marrakech.
Dans quel état allions-nous retrouver la ville et ses habitants?
Dans quelle atmosphère et dans quelles conditions serions-nous reçus?
Nous avons, heureusement, vite été rassurés.



Deux mois après le tremblement de terre, la vie a repris à Marrakech et les habitants nous ont offert, toute la semaine, une belle leçon de résilience!


Tout le monde, ou presque, semble-t-il, travaille dans la véritable ruche qu’est devenue la médina. Tout le monde met la main à la pâte afin de relever la ville, remettre la communauté sur pied, préparer l’avenir.
Personne ne se plaint. Tous les Marocains que nous avons rencontrés marchent, fiers, la tête haute.
Ils veulent « vivre de leur commerce« , nous disent-ils. Ne dépendre que de leur labeur. Ils veulent donner l’exemple.
Nous avons été impressionnés, par leur courage, leur détermination. Quelle belle leçon!

Cependant, malgré l’affluence dans les souks et les boutiques de la médina, la ville est calme. Soucieuse. En convalescence.
Après la tragédie du 8 septembre, Marrakech panse encore ses plaies, ses cicatrices.
Chacun se souvient et partage, à voix basse, le récit de ce qu’il ou elle a vécu cette nuit-là, autour de 23h10, lorsque la terre a tremblé.
La cité, on le voit dans le regard de certains habitants, est toujours sous le choc du séisme et se remet, lentement.
Marrakech est dans l’attente, appréhensive, craintive qu’une nouvelle réplique vienne encore frapper – beaucoup plus fort cette fois.
Plusieurs bâtisses ici, situées notamment dans le pourtour du « Mellah », au sud de la médina, ont été touchées et se sont effondrées.
Quarante-huit personnes ont perdu leur vie à Marrakech, la nuit du 8 septembre.




Il y a ces jours-ci, pour la majorité des parents au Maroc, un autre sujet d’inquiétude: la grogne des enseignants, dans le secteur public, de nouveau en grève.
Les écoles ont été fermées trois jours cette semaine. Une énième grève depuis un an. Motif? Les professeurs contestent le nouveau statut que veut leur imposer le gouvernement.
Activités parascolaires, recrutement, évaluation, rémunération des enseignants, formation continue, les sujets de discorde ne manquent pas entre les deux parties. Le ministère et les syndicats se renvoient la balle depuis plusieurs mois. Entre temps, les élèves inscrits dans le public, sont laissés à eux-mêmes. Et les parents, désemparés.
À noter, la grève des enseignants ne touche pas le secteur privé…


Le soleil, lui, est bien au rendez-vous à Marrakech!
Trente degrés à notre arrivée, mardi, et chaque jour, à l’heure du déjeuner, le thermomètre grimpe un peu plus, 31 degrés mercredi, 32 jeudi! Pour notre plus grand bonheur et celui des « Marrakchis » qui se pressent, nombreux, dans les espaces verts et aux terrasses des cafés…


Nous partons demain pour notre deuxième halte, la palmeraie de Skoura, située à cinq heures trente de route environ, au sud-est de Marrakech.

Une fois n’est pas coutume, nous avons décidé, vu les circonstances, de louer une voiture avec chauffeur pour nous emmener à Skoura. Départ prévu à 10h.
Tout va bien.
Nous sommes vraiment heureux d’avoir retrouvé le Maroc!
On vous embrasse!
Que cela fait du bien de savoir que vous trouvez Marrakech pas trop changé, et que ses habitants continuent leur vie avec courage. Cet article change tellement de ceux reçus sur vos voyages en Polynésie française. Merci de partager et bon voyage pour votre prochaine étape.
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Merci beaucoup Florence, tu as entièrement raison. Nous sommes ici dans un environnement culturel complètement différent de celui des petites îles de la Polynésie française. La plupart des femmes, même à Marrakech, ont encore un rôle plus traditionnel au sein de la famille et dans la société. Plusieurs sont voilées à l’extérieur et elles semblent éviter le regard des hommes. Les mentalités évoluent lentement. Autre grande différence, le changement climatique, dramatique ici, dans le grand sud marocain où nous sommes arrivés samedi. J’en parlerai plus dans le prochain article. Porte-toi bien! À bientôt pour une nouvelle balade!
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Wesh, Max!
Sounds like you and Diana are having a lovely start to your Moroccan séjour! Great to hear that people are resilient in the Red City. I stayed at Riad Malika and remember the calm alleyways, mysterious walls and children playing outside.
Souks, medina, magical Djemaa El Fna at night…so much to experience. Nickel!
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Thank you, PUOCL, the sounds and vibes you describe so well are still there. The medina in Marrakech has not changed very much since you were there and since the recent earthquake, except perhaps in the « Mellah » where several buildings have collapsed. You would recognize most of the landmarks instantly. As much as we’ve enjoyed our stay in the medina, we were happy after 4 days to escape to a more authentic and quiet landscape in southern Morocco. À bientôt!
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Toujours aussi intéressants tes carnets Max! Merci de nous faire part de tes impressions! Bonne suite de voyage à tous les 2!
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Merci infiniment, Josiane! Cela a été un grand plaisir de te revoir avant notre départ! Porte-toi bien!
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