


Il m’a fallu plusieurs semaines cette fois-ci pour me remettre de l’expérience du Chemin. Me remettre physiquement d’abord. Mais pas seulement.
Plusieurs semaines passées à trier, au calme, à Saint-Jean-Pied-de-Port, à Paris, puis à Vancouver, tout ce que j’avais vu et vécu cet été sur le GR65.
Plusieurs semaines pour prendre un peu de recul. Et réaliser que j’avais enfin terminé – et réussi! – mon projet un peu fou de randonnée entamé, il y a plus de quatre ans, au Puy-en-Velay!

Avant d’aller plus loin, récapitulons.

J’ai parcouru, en trois « saisons » sur le GR65 (2018, 2019, 2022), les 740 kilomètres de « la Via Podiensis », la Voie du Puy qui emmène marcheurs et pèlerins du Puy-en-Velay, en Haute-Loire, jusqu’aux Pyrénées.
Voir ici et ici les trajets effectués au printemps 2018 et au printemps 2019. (SVP cliquer sur les mots/chiffres en caractères gras pour avoir des détails supplémentaires).
Et voir ici l’esprit dans lequel j’ai entrepris ce projet en 2018.

J’ai terminé cette randonnée épique en franchissant comme prévu cet été, entre le 5 et le 25 juillet, 325 kilomètres. Répartis en 17 étapes et deux tronçons.
Tronçon 1. = 8 étapes: De Conques (Aveyron) à Cahors (Lot) =136 kms. Voir ici l’article précédent.
Tronçon 2. = 9 étapes: De Nogaro (Gers) à Saint-Jean-Pied-de-Port (Pays basque) = 189 kms. Nous y sommes. Voir la carte ci-dessus.

Depuis le printemps 2018, j’ai eu le bonheur de traverser, en partie, huit départements, dans l’ordre suivant. ( ) = le code du département.
La Haute-Loire (43) – la Lozère (48) – l’Aveyron (12) – le Lot (46) – le Tarn-et-Garonne (82) – le Gers (32) – les Landes (40) et les Pyrénées-Atlantiques (64)
Que retenir et quelles leçons tirer de ce périple de 740 kilomètres effectué sur les merveilleuses routes du sud-ouest de la France?

Cette longue randonnée a d’abord été, pour moi, une expérience hors du commun. Une aventure inoubliable.
Une aventure qui incite aussi à la réflexion, à l’introspection.
Comment en serait-il autrement? – Après avoir parcouru seul, la plupart du temps, 740 kilomètres. (Marcher seul était mon choix, dès le départ).
Voici donc, sur cette épopée, quelques réflexions et observations personnelles – qui n’engagent que moi.
Puisque, selon ses circonstances, sa situation, son état d’esprit, chacun vit, sur le GR65, une expérience différente.
A chacun son chemin.


Le 1er constat, très personnel, c’est qu’au fil de ces trois saisons, le chemin de Compostelle en France s’est peu à peu, pour moi, profondément transformé, métamorphosé.
À chacun de mes retours sur le GR65, le chemin a pris, inexorablement, une dimension différente.
Il y a d’abord eu, au départ du Puy-en-Velay, une dimension spirituelle. De nombreux marcheurs croisés sur le GR65, en 2018, étaient sur la route, semble-t-il, dans le cadre d’une démarche religieuse, pieuse.
Le terrain s’y prête. Il y a entre Le Puy-en-Velay et Conques des chapelles splendides, des églises magnifiques. Où les pèlerins, souvent, s’arrêtent. Prient. Allument un cierge parfois. Ce premier tronçon du chemin, en Haute-Loire, en Lozère, en Aveyron, est tout simplement somptueux. Il invite à la méditation, à l’intériorisation.

Changement radical au printemps 2019 lors de ma deuxième saison sur le GR65!
Entre Cahors et Nogaro, la dimension spirituelle du chemin s’est estompée. Remplacée par le bonheur pur et simple de découvrir, dans des régions superbes, dans le Quercy, en Gascogne, dans le Gers, toute la palette et la richesse de la cuisine du Sud-Ouest!
Foie gras, pâtés, rillettes, canard confit, fromages, vins, armagnac. Je ne me suis pas privé! Et je reprenais vite, midi et soir, autour des « plats du jour » et des repas dans les maisons d’hôtes, les quelques kilos perdus lors de mes étapes quotidiennes.
Ce deuxième tronçon du chemin a été, pour moi, en un mot, épicurien. Je ne m’y attendais pas. Je me suis laissé tenter. Et je n’ai aucun regret!
Quel bonheur de goûter à Cahors, à Montcuq, à Auvillar, à Eauze, à Montréal-du-Gers, à Nogaro, à des plats fabuleux!
J’ai découvert, au fil de ces étapes, dans le Gers surtout, une façon de vivre bien particulière. Un art de vivre en fait qui célèbre, autour de la table, des produits du terroir, convivialité et plaisir partagé.

Ma troisième saison enfin, celle que je viens de terminer, a eu, comme principale caractéristique, l’effort physique. Effort intense. Quotidien. Ininterrompu. Cela n’a pas été facile.
Premier défi? Sur cette dernière section du chemin, entre Nogaro et Saint-Jean-Pied-de-Port, les villages, les lieux habités sont beaucoup plus rares. Les hébergements, les commerces et les points d’eau aussi.
Il faut donc faire de plus longues étapes. De 22 à 25 voire 27 kilomètres par jour. Beaucoup plus que la moyenne à laquelle je m’étais confortablement habitué – de 18 à 21 kilomètres environ par étape.

Second défi, il y a eu à la mi-juillet, dans le sud-ouest de la France, un long épisode de canicule. Alors que je débutais le deuxième tronçon de ma randonnée à Nogaro (Gers), le thermomètre est monté, en quelques jours, à 37, 38 puis 39 degrés.
Pour éviter la grande chaleur, comme la plupart des pèlerins, je quittais mon logement au lever du jour, autour de 6 heures.

Le samedi 16 juillet, il a fait plus de 40 degrés sur le chemin lors d’une de mes plus longues étapes (25 kms) entre Nogaro et Barcelonne-du-Gers.

Seul sur le GR65 ce jour-là, et cheminant le plus vite possible sous un soleil de plomb, j’ai commencé à regarder de façon beaucoup moins sympathique les immenses champs de maïs, puis les champs de fleurs de tournesol – interminables – par lesquels passe le chemin dans cette partie du Gers. J’avais parfois l’impression de marcher dans un four.

Tous mes respects aux agriculteurs qui doivent, l’été, assurer la gestion et l’irrigation de ces vastes champs.
J’ai dû boire en six heures de marche plus de 4 litres d’eau.

Heureusement, en arrivant à destination, à Barcelonne-du-Gers, la maîtresse de maison, à La Bastide du Cosset, a eu l’immense gentillesse de m’ouvrir la porte de ma chambre d’hôtes. il était midi 30. Merci, Florence! J’étais littéralement trempé de sueur.
Après ma douche, je me suis aperçu que mon tee-shirt (bleu), sur le plancher, avait changé de couleur. Il était devenu presque blanc. La sueur, séchée, y avait laissé de grandes traces blanches.

Seconde étape caniculaire le lendemain, dimanche 17 juillet, jusqu’au village de Miramont-Sensacq, dans les Landes – où une bonne surprise m’attendait!

Autour de la table ce soir-là, un couple hollandais, ex-pèlerins, accompagnés de leur fille. Le couple vient de publier un ouvrage illustré qui retrace leur aventure et leurs rencontres sur le chemin de Compostelle, en France et en Espagne, quinze ans plus tôt. Le livre contient de merveilleuses photos.

Pour célébrer la publication de leur ouvrage, ce couple, charmant, a décidé de revisiter, en famille et en voiture cette fois, quelques-uns des lieux marquants de leur pèlerinage. Un projet qui a été, pour eux, déterminant. Ils s’étaient arrêtés, jadis, à La Maison du Bos.

Heureusement, la canicule, peu à peu, s’est atténuée les jours suivants.
Et j’ai pu poursuivre plus sereinement mon chemin dans le Béarn puis au Pays basque.
J’ai rencontré en route une pléiade d’individus, attachants, étonnants.
Comme ces trois pèlerins croisés le 19 juillet dans le Béarn entre Arzacq-Arraziguet et Pomps.

Autre rencontre le lendemain, avec une dame d’un certain âge, très digne, la mère du propriétaire de ma chambre d’hôtes, à Maslacq, dans le Béarn. Nous conversons sur la galerie.

Madame G. m’explique, dans une langue admirable, qu’elle regrette la disparition du Béarnais, une variante du Gascon, qu’on parlait autrefois à Maslacq. Le Béarnais a presque disparu aujourd’hui. On l’entend encore parfois, parlé par les anciens, sur les marchés et sur les places des villages. On l’enseigne à l’école, mais la langue meurt peu à peu.
Le Béarnais était pourtant, jusqu’à la Révolution, la langue administrative et juridique de l’état du Béarn.

Deux jours plus tard, après avoir quitté Navarrenx, en route pour Bellevue, au Pays basque, je rencontre sur le chemin, près du bourg de Lichos, Josiane. Longue et amicale conversation.

Josiane en a gros sur le coeur ce jour-là. Et veut le faire savoir. Le problème? Elle est retraitée, sans véhicule et dépend entièrement de ses enfants pour ses déplacements – ses rendez-vous, aller faire des emplettes ou voir des amis. Le village le plus proche, avec des commerces, Mauléon-Licharre, est à 10 kilomètres. Pau, la préfecture, est à plus de 50 kilomètres. Comment faire?
La commune de Lichos, me dit-elle, a récemment mis en place un service de navette, presque gratuit, pour les anciens. Mais les communications avec le chauffeur se font uniquement par SMS… et Josiane a du mal avec les SMS…

Mes trois dernières étapes entre Navarrenx et Bellevue (18 kms), Bellevue et Ostabat (25 kms) et Ostabat et Saint-Jean-Pied-de-Port (25 kms) sont parmi les plus belles!





Et les pèlerins?

La plupart des riverains ou des automobilistes qui croisent les randonneurs sur le GR65 sont loin d’imaginer à quoi ressemble la réalité quotidienne des pèlerins.
En un mot comme en mille, on ne chôme pas sur le chemin.
Il faut le matin planifier soigneusement son itinéraire et son ravitaillement. Se munir de pain, de fromage ou acheter à la boulangerie (s’il y en a) de quoi s’alimenter. Il faut repérer à l’avance, sur les cartes, les points d’eau. Ou être condamné à porter dans son sac 2 ou 3 litres supplémentaires.
(Astuce: en général, les cimetières sont des sources sûres d’approvisionnement en eau potable. Pousser la barrière du cimetière, chercher le robinet qui sert à remplir les vases et à arroser les fleurs sur les tombes. Remplir sa gourde).

Il faut aussi, impérativement, prendre chaque soir bien soin de ses pieds. C’est la grande affaire! Chacun a sa méthode, ses pommades, ses conseils.
Il faut laver et faire sécher son linge. Trouver le temps de communiquer avec la famille, les amis.
Il faut se préparer mentalement et physiquement à affronter le lendemain le soleil, le vent, la pluie, la fatigue, les difficultés du chemin. Le GR65 monte régulièrement à l’approche des Pyrénées, l’effort est constant. Être pèlerin n’est pas de tout repos.

Pour ceux qui portent leur grand sac, il faut enfin chaque matin, avant de reprendre la route, refaire et vérifier son bagage. Ce n’est pas toujours facile ou évident à 5h30 ou 6h le matin!
Une pèlerine a éclaté en sanglots devant moi cet été, en disant: « Je viens de prendre ma retraite pour ne plus avoir de routine. Et voilà que sur le chemin je dois tous les matins suivre la même routine pour préparer et vérifier mon sac! J’ai failli abandonner. »


Mais il y a aussi tant de côtés positifs dans la vie de pèlerin!
La solidarité, le partage et le respect entre les randonneurs.
Le sentiment très fort de parcourir, côte à côte, des chemins splendides.
De franchir, ensemble, avec succès, des étapes difficiles.
Le sentiment aussi, parfois, sur le chemin, surtout vers la fin, à l’approche des Pyrénées, d’être invincible!
Car parcourir plusieurs jours de suite, sans gros pépins, des étapes de 25-27 kilomètres, cela donne beaucoup d’assurance!
D’un autre côté – essentiel pour moi – la marche tonifie et aide aussi à clarifier, à mettre en perspective tellement de choses!
A l’heure de Twitter, de TikTok et des bulletins continus d’informations, quel repos pour l’esprit de pouvoir marcher en silence, en paix, chaque jour, pendant des semaines, en pleine nature.
Et être assuré, à la fin de la journée, d’avoir un toit, un lit, un bon souper, des compagnons de route, souvent. C’est un privilège inouï.

Deux rapides observations – et une anecdote – avant de conclure.


Observation 1. – Il y a, malheureusement, sur le chemin, très peu de diversité parmi les randonneurs. En trois saisons, je n’ai aperçu que quelques Asiatiques (Vietnamiens, Coréens pour la plupart) et un seul autre Noir sur le GR65.

Observation 2. – Au fur et à mesure qu’on se rapproche des Pyrénées, la proportion et la fréquence du « goudron » sur le GR65 augmente. Ce n’est plus un chemin mais une véritable route qui emmène les marcheurs vers la montagne. Même si les véhicules sur ces petites routes restent rares, c’est dommage! Pourquoi ne pas convertir certains de ces tronçons en sentiers de marche?

Une dernière anecdote.
Au terme de mon avant-dernière étape entre Bellevue et Ostabat, j’arrive vers 13 heures à la ferme Gainekoetxea, mentionnée plus haut. Il est encore tôt. Les propriétaires sont absents et ma chambre n’est pas encore disponible. Il faut patienter.
Sur l’une des terrasses de la propriété, je rencontre Monica, une redoutable randonneuse suisse qui franchit quotidiennement des étapes de 30 à 35 kms. Monica est arrivée il y a plus d’une heure déjà. Elle est fraîche comme une rose. Pas une goutte de sueur. Je n’en reviens pas. Que mange-t-elle donc le matin?
Une trentaine de minutes plus tard, arrive un troisième pèlerin, Russell. Il est rouge comme une pivoine, transpire abondamment et souffle comme une cheminée. Je me sens mieux. Enfin, un semblable.
Après avoir repris haleine, Russell nous apprend qu’il habite, avec son épouse, en Oregon. Nous parlons tous les trois, calmement, de voyages. Russell mentionne qu’il a habité, enfant, en Afrique, à Lagos, au Nigéria. Moi aussi!! Je dresse l’oreille et je l’écoute.

J’apprends avec stupéfaction que le père de Russell travaillait pour la CIA, à l’ambassade américaine de Lagos, entre 1958 et 1961. Avant et après l’indépendance du pays. Neuf ans avant l’arrivée de notre famille à Lagos. Mais nous voilà lancés dans une conversation animée où Russell mentionne des lieux qui font partie du folklore et de l’histoire intime de notre famille. Le club Ikoyi, les quartiers Apapa, Ikeja, Victoria island. L’hôtel Federal Palace à partir duquel le « Banana Boat » emmenait les baigneurs le dimanche sur la plage de Tarkwa Bay, au large de Lagos. Incroyable!
Russell a connu et vécu tout cela, lui aussi, neuf ou dix ans avant nous. Nous habitions à Ikoyi. Son père, lui, pour des raisons de logistique, habitait Ikeja, près de l’aéroport. Et il y avait déjà, me dit Russell, dans ce quartier, des embouteillages monstres…
Qui aurait pu prévoir que nous nous rencontrerions un jour, à Ostabat, au pied des Pyrénées? Ce type de rencontre résume assez bien l’esprit d’un chemin où il se passe, quotidiennement, bien des choses. « Radio Compostelle » émet 24 heures sur 24.





Quel été fantastique!
Avec Diana: Montréal – Paris – le Pays basque – Cahors – Toulouse – puis le GR65, pour moi.
Malgré tous ces déplacements, Diana et moi, avons, pour l’instant, échappé à ce satané virus. Nous sommes tous les deux en excellente santé.
Et nous tenons à remercier ici tous ceux et celles croisés sur la route depuis notre départ de Vancouver, le 20 avril. En particulier:
Mon frère Alix venu nous rejoindre au Pays basque.
Aline, Paulo, Monsieur et Madame L., Monsieur A., à Saint-Jean-Pied-de-Port. Merci infiniment!
Christiane pour son amitié et les bons moments passés à Cahors.
Merci aux randonneurs rencontrés sur le GR65 cet été – Sylvie (Lyon), Sylviane (Loire), Sandrine (Gers & Cuba), Isabelle (Toulouse), Delphine et Josée, Gilles, Didier et Véronique, de la région de Nice! Bonne rentrée à tous les trois!
Et merci, surtout, à Diana!


Bonne fin d’été à tous!
Bravo d’avoir mené à son terme ce beau projet. Et merci pour les articles tellement intéressants et riches d’enseignements. Comme discuté, je suis partant pour une longue randonnée avec toi. Je vais commencer le mois prochain à m’entraîner pour être à ton niveau :) . Viviane et moi serons deux semaines à Kauai et on fera, entre autres, une partie du célèbre Kalalau trail…
J’aimeJ’aime
Allo Alix, je viens de voir les photos de votre randonnée à Kauai! Quel panorama incroyable! Le paysage ressemble un peu à celui des Îles éoliennes, mais en plus sauvage. Bonne continuation à Hawaï. On garde contact pour le printemps prochain.
J’aimeJ’aime
Max, comme d’habitude ton récit est inspirant, truffé d’anecdotes fort sympathiques et donne envie de parcourir cette région. Quelle belle démonstration de persévérance! On sent que tu as peiné durant ce troisième tronçon mais qu’en bout de ligne tu es ressorti de cette expérience de vie plein de bonheur ( Je t’aime la vie❤️) et l’esprit rempli de beaux paysages. Une vraie inspiration! MERCI.
J’aimeJ’aime
Merci beaucoup, Marie-Hélène! Avec le recul, parcourir le GR65 a vraiment été un beau projet. Un des plus beaux depuis le début de ma retraite… et j’ai déjà envie de reprendre mes chaussures de marche!
J’aimeJ’aime
Merci Max! C’est formidable que tu aies eu le temps cet été d’approfondir ton expérience sur le chemin de Compostelle. J’ai beaucoup aimé découvrir les personnages que tu as rencontrés sur le chemin. Bon retour à Vancouver! Que tu continues à profiter de la vie et de toutes les expériences qu’elle t’offre.
J’aimeJ’aime
Merci Vancouveroise, rencontrer les gens au hasard du chemin, être attentif à leurs propos, c’est l’un des grands privilèges de cette magnifique randonnée! Chacun a une histoire, un souvenir à partager. Il faut simplement être ouvert, patient, dresser l’oreille. Et ne pas avoir peur du silence qui, parfois, s’installe.
J’aimeJ’aime
Max a écrit: “À chacun son chemin …”.
Pourtant ton chemin est bien rempli de lumière, de beaux paysages, des belles rencontres, de bons aliments … En un mot, un chemin de bonheur et de joie! Que Dieu te bénisse, toi et ta famille.
Un ami qui lit tes récits de voyage avec ferveur et appréciation,
Duc
J’aimeJ’aime
Cher Duc,
Voilà un des plus beaux témoignages reçus sur cette plateforme! Votre message, cher Duc, me touche énormément. Comment vous remercier d’être un lecteur si fidèle? Merci infiniment pour votre soutien.
Vous savez, je vis à Vancouver, dans une ville que j’adore, où, malheureusement, ma langue maternelle est pratiquement invisible dans l’espace public. Même si le français est officiellement l’une des langues officielles du pays. C’est un peu pour cela aussi que j’écris ce blog de voyages. Pour pratiquer, garder et partager ma langue avec d’autres qui l’apprécient, comme vous. Encore une fois, merci de tout coeur. Je vous souhaite, ainsi qu’à votre famille, une très belle fin d’été et un automne doux et serein.
Avec toute mon amitié.
J’aimeJ’aime
Bel exploit cher Max et que de découvertes et enrichissement ! merci de partager tout cela avec tant d’enthousiasme et d’émotions.
J’aimeJ’aime
Merci infiniment, Christiane! Cela a été un grand plaisir de te revoir cet été! Je planifie déjà ma prochaine randonnée sur l’un des merveilleux sentiers du sud-ouest. Pourquoi ne pas organiser et faire ensemble une ou deux étapes l’an prochain, le long de la voie du Célé par exemple?
J’aimeJ’aime
Connecting deeper with yourself, finding purpose – strengthened by adversity such as la canicule – and meaning on this journey. You exemplify that life truly is about putting one foot in front of the other.
Omedetou gozaimasu! 🙇🏻♀️
J’aimeJ’aime
Thank you so much Il dolce far niente! You always come up with such interesting & unique IDs!
I sense that you have very much enjoyed your summer in Europe. It will be wonderful to see you next week and exchange travel notes!
J’aimeJ’aime